| SANTOLINE, subst. fém. BOT. Plante dicotylédone, de la famille des Composées, à fleurs jaunes, très aromatique, cultivée surtout pour ses propriétés vermifuges. Assez commune sur (...) les rochers de la Région Méditerranéenne, de l'Espagne à la Dalmatie, la Santoline est souvent cultivée en bordures et en haies, et par suite naturalisée, dans l'Ouest et le Centre de la France (P. Fournier, Le Livre des plantes médicinales et vénéneuses de France, t. 3, 1948, p. 377).Prononc. et Orth.: [sɑ
̃tɔlin]. Ac. 1762: santoline; 1798: santoline ou semencine; dep. 1835: santoline. Lar. Lang. fr.: santoline, santolina. Étymol. et Hist. 1572 (J. Des Moulins, Comm. de Matth., p. 399 ds Gdf. Compl.). Altér. de santonicque (1552, Rabelais, Tiers Livre, chap. 50, éd. M. A. Screech, p. 334), centonique (déb. xives., Antidotaire Nicolas, 74, éd. P. Dorveaux, p. 32), du lat. santonica (herba) « absinthe » (déjà chez Columelle; v. aussi André Bot. et OLD), propr. « herbe des Saintongeais », santonicus signifiant « saintongeais; de Saintes ». Voir FEW t. 11, p. 188. |