| SANGUISORBE, subst. fém. et adj. I. − Subst. fém., BOT. Plante à rhizome aux fleurs rougeâtres, ramassées en épis ovales, de la famille des Rosacées, astringente. Synon. pimprenelle.En touchant une fleur dans l'ombre, il disait, sans se tromper: − C'est de la dauphinelle, c'est de l'adonis, du réséda, de la stellaire, de la sanguisorbe (Giono, Eau vive, 1943, p. 192). II. − Adj., vieilli. Qui suce le sang. Parmi les insectes sanguisorbes, il n'y en a point de construits avec un artifice plus étonnant que le cousin (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 188). Prononc. et Orth.: [sɑ
̃gɥisɔ
ʀb]. Lar. Lang. fr.: sanguisorba ou sanguisorbe; Rob. 1985: sanguisorbe et var. anc. sanguisorba avec dans les deux cas la prononc. [sɑ
̃gi-] comme pour sanguinaire, sanguinolent. Étymol. et Hist. A. 1544 bot. (Duchesne, Ruellium de stirpibus epitome d'apr. Roll. Flore t. 5, p. 271). B. 1814 les insectes sanguisorbes (Bern. de St-P., loc. cit.); 1845-46 empl. subst. plur. (Besch.). Comp. sav. à partir du lat. sanguis « sang » et sorbere « absorber ». Bbg. Gohin 1903, p. 286. |