| SALSOLA, subst. BOT. Herbe ou arbuste de la famille des Chénopodiacées, croissant dans les rivages sableux, dont les cendres sont riches en soude. Synon. soude.Mais c'est de soude qu'avaient aussi besoin, et en grande quantité, verreries et savonneries; on la tirait des lacs de natron ou des cendres de la Salsola qui pousse sur les côtes de la Méditerranée (Lesourd, Gérard, Hist. écon., 1968, p. 204).REM. Salsolacées, subst. fém. plur.,bot. Synon. de Chénopodiacées (s.v. chén(o)- B).[Pour certains spécialistes, famille distincte des Chénopodiacées et comprenant la salicorne et la soude (d'apr. Lar. encyclop.)] Les terrains imprégnés de sel disparaissaient sous les ansérines, les arroches, les bettes, celles-ci glauques, celles-là rougeâtres, de l'envahissante famille des Salsolacées (Verne,Enf. cap. Grant, t. 2,1868,p. 102). Prononc. et Orth.: [salsɔla]. Plur. des salsolas. Étymol. et Hist. 1850 (Hoefer). Lat. sc. salsola « soude » (1737, Linné, Genera Plantarum, p. 67), du lat. salsus « salé »; cf. la forme francisée salsole, 1803 (Lamarck et Mirbel, Hist. nat. des végétaux, Paris, Déterville, t. VIII, p. 47). |