| SALPÊTRIÈRE, subst. fém. Fabrique, entrepôt de salpêtre destiné à la fabrication de la poudre. Hors de la circonscription des salpêtrières nationales, la fabrication du salpêtre (...) est permise en traitant de gré à gré avec les propriétaires (Blanche1857).♦ La Salpêtrière. Hôpital et hospice de Paris, édifié au xviies. sur l'emplacement d'une ancienne fabrique de poudre. Pour distinguer mieux sur les humains les empreintes des passions et des maux, il avait tenu à faire autrefois sa médecine, son stage à la Salpêtrière (Giraudoux, Bella, 1926, p. 135). Prononc. et Orth.: [salpεtʀijε:ʀ], [-pe-]. Ac. 1694, 1718: salpestrière; dep. 1740: -pê-. Étymol. et Hist. 1. 1660 « fabrique de salpêtre » (Oudin Fr.-Esp.); 2. 1708 La Salpêtrière « hôpital parisien édifié à l'emplacement d'une ancienne fabrique de poudre et qui était aussi une maison de correction » (Regnard, Le légataire, III, 8 ds
Œuvres, t. 5, p. 179, éd. de 1830). Dér. de salpêtre*; suff. -ière*. Fréq. abs. littér.: 56. |