| SALONNARD, -ARDE, subst. Péj. Habitué des salons mondains, souvent snob et intrigant. Des salonnardes charmantes, menteuses et trompeuses comme toutes les autres (Fargue,Piéton Paris,1939, p. 83).Les dessinateurs Forain et Caran d'Ache (...) d'un crayon habile (...) stigmatisaient politiciens vénaux et juges dociles, banquiers véreux et salonnards faisandés (Coston,A.B.C. journ.,1952, p. 28).− Empl. adj. [L'abbé] était mondain, légèrement salonnard, et fréquentait volontiers les châteaux de la région (L. Daudet, Ariane,1936, p. 23). Prononc. et Orth.: [salɔna:ʀ], fém. [-aʀd]. Rob. 1985: salonnard ,,on écrit aussi salonard``. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 216: salonard. Étymol. et Hist. 1914 (L. Daudet, Fant. et viv., p. 176). Dér. de salon*; suff. -ard*. |