| SALICYLATE, subst. masc. CHIM. Sel ou ester de l'acide salicylique. Salicylate d'amyle, de benzyle, de butyle, d'éthyle, de glycol, de phényle (synon. salol), de plomb. Contre la diarrhée, on prescrit également des opiacées, le camphre, le tannin, le salicylate de bismuth (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p. 426).Il est possible de prévenir les lucites « lésion cutanée due aux radiations lumineuses » en appliquant sur la peau, avant l'exposition au soleil, des enduits protecteurs à base de sels de quinine, de salicylate de méthyle (Quillet Méd.1965, p. 299).− PHARM. Salicylate de sodium, de soude et, p. ell., salicylate. Dérivé salicylé anti-inflammatoire entrant dans la composition de nombreux médicaments généralement antirhumatismaux. Le soir même de la visite du charpentier, Chanteau fut pris d'un accès de goutte. Maintenant, les crises revenaient presque tous les mois; le salicylate, après les avoir soulagées, semblait en redoubler la violence (Zola, Joie de vivre, 1884, p. 906).Le traitement consiste en applications locales chaudes et en l'administration de diurétiques. On peut, chez le chien, donner du salicylate de soude en sirop (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 40). Prononc. et Orth.: [salisilat]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1844 chim. (Ann. chim. et phys., 3esérie, t. 10, p. 327); 2. 1877 salicylate de soude (G. Sée, Ét. méd. sur l'acide salicylique et les salicylates, Paris, Bureau du Moniteur sc., juill., p. 651). Dér. de salicyle, v. salicylique étymol.; suff. -ate*. Déjà att. comme terme de chim. en 1842 en angl. (v. NED). |