| SALARIÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. I. − Part. passé de salarier*. II. − Adjectif A. − [En parlant d'une pers.] Qui perçoit un salaire. Les vieux exigeront le vote rapide de l'allocation à 96.000 fr. pour les vieux travailleurs salariés (L'Humanité, 19 janv. 1952, p. 4, col. 6). B. − P. méton., souvent péj. Qui se fait, qui s'effectue en échange d'une rémunération (v. vénal). Activité, travail salarié(e). Malgré les dithyrambes de la presse salariée, malgré la censure rigoureuse (...) la vérité éclatera bientôt (Loti, Turquie agonis., 1913, p. 114).Aux terrasses, des femmes lourdes et puissantes, passives et patientes (...) attendant l'amour salarié en buvant leur demi (Arnoux, Paris, 1939, p. 154). III. − Subst. Personne qui reçoit un salaire, qui est rémunérée par un employeur. Condition de salarié; revendications des salariés. [Le socialisme] demande dans tous les traités de pays à pays l'insertion de clauses (...) de réciprocité (...) protégeant partout les salariés (Jaurès, Armée nouv., 1911, p. 3). Prononc. et Orth.: [salaʀje]. Att. ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér.: 124. Bbg. Darm. 1877, p. 203. − Dub. Pol. 1962, p. 415. − Quem. DDL t. 11. − Vardar Soc. pol. 1973 [1970], p. 306. |