| SAINTIER, subst. masc. Vieilli. Artisan qui fabrique des cloches. L'art du saintier est en déchéance depuis trois siècles (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 207).Prononc.: [sε
̃tje]. Étymol. et Hist. 1292 « fondeur de cloches » Nicholas le saintier (Livre de la taille de Paris, éd. H. Géraud, p. 42), en m. fr. seulement; de nouv. fin xixes. 1891 (Huysmans, loc. cit.). Dér. de l'a. fr. sain « cloche », 1160 (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, Appendice, 668) du lat. signum « signal »; dès le xiiies. apparaît la graphie saint, sans doute sous l'infl. de saint* (Chrétien de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 2307, var. ms) d'où aussi l'hapax anglo-norm. sainte « id. » fin xives. (La Manière de lang., éd. P. Mayer, p. 395). |