| SAINT-GERMAIN, subst. masc. A. − (Poire de) Saint-Germain. Variété de poire très estimée. Compote de Bon-Chrétien. Prenez cinq belles poires de bon-chrétien (...). Le Doyenné, le Saint-Germain et autres se préparent de même (Viard, Cuisin. impérial, 1814, p. 411). B. − (Braque de) Saint-Germain. Chien d'arrêt à robe blanc mat tachée d'orange. Son chien Bog, un grand saint-germain qui, toute la journée, jouait à me renverser et y parvenait sans peine (Gyp, Souv. pte fille, 1927, p. 175). Prononc. et Orth.: [sε
̃
ʒ
ε
ʀmε
̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. Inv. selon Littré, Lar. Lang. fr., mais Rob. 1985: des saint-germain ou des saint-germains. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p. 314: saint-germain ou saintgermain, plur. des saints-germains ou saintgermains. V. saint. Étymol. et Hist. 1. 1721 poire de Saint Germain (Trév., s.v. poire); 1806 [éd.] saint-germain (Viard, op. cit., p. 431); 2. 1887 « chien d'arrêt » (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Père, p. 743: mon chien, Bock, un grand saint-germain qui ne me quittait jamais). 1 du n. de la ville de Saint-Germain, localité de la Sarthe où est produite cette sorte de poire; 2 du n. de Saint-Germain dont les gardes firent l'élevage. |