| RÉTINACLE, subst. masc. A. − BOT. Petit disque visqueux qui supporte les masses polliniques des Asclépias et des Orchidées. Chez un Orchis par exemple, il y a une seule étamine, et les grains de pollen de chacune des deux loges de l'anthère sont agglomérés en une pollinie, que prolonge un pédicelle, dit caudicule, attaché inférieurement à un disque glutineux, le rétinacle (Bot.,1960, p. 911 [Encyclop. de la Pléiade]). B. − ENTOMOL. ,,Dispositif de couplage de deux organes par crochets`` (Husson 1970). Pendant le vol, les ailes antérieures et postérieures [des Lépidoptères] sont reliées, de chaque côté, par divers dispositifs (...). [L'un] est constitué par un ensemble d'une ou de plusieurs soies situées à la base de l'aile postérieure, appelé frein, qui s'accroche à un ou deux groupes de poils crochus (rétinacle) situés à la partie inférieure de l'aile antérieure (Encyclop. Sc. Techn.t. 71972, p. 307). Prononc.: [ʀetinakḽ]. Étymol. et Hist. 1537 « ce qui retient, ce qui arrête » (Act. des apost., vol. I, f o1b ds Gdf.); 1818 bot. (Cuvier, Rapport sur l'année 1817, in Hist. des progrès des sc. nat., Bruxelles, t. 1, p. 399 ds Doc. DDL). Empr. au lat.retinaculum, retinaclum « attache, bride, objet qui retient » (de retinere, v. retenir), d'où son empl. en lat. bot. en 1817 (Richard selon Cuvier, loc. cit.). |