| RÉTENTIVITÉ, subst. fém. A. − PSYCHOL. Capacité de mémorisation. Il n'y a pas de lien constant entre vitesse d'appréhension et rétentivité, parfois elles s'accompagnent, parfois elles divergent (Mounier, Traité caract., 1946, p. 628). B. − PHYSICO-CHIM. ,,Phénomène par lequel un gaz adsorbé sur un solide ne s'évacue pas intégralement quand on fait le vide sur l'adsorbant`` (Duval 1959). REM. Rétentif, -ive, adj.,pédol. Terre rétentive. ,,Terre qui retient l'eau et les matières nutritives; à fort complexe adsorbant`` (Plais.-Caill. 1958). Prononc.: [ʀetɑ
̃tivite]. Étymol. et Hist. 1. 1870 « faculté de mémorisation » (Littré); 2. 1890 phys. (Lar. 19eSuppl.). Formé sur le rad. du supin de retinere (v. retenir) p. dér. du lat. médiév. et sav. retentivus, -a, -um (vis retentiva, virtus retentiva ds Blaise Latin. Med. Aev.) ou de retentif, -ive « qui permet de retenir (au physique) » (ca 1268, vertu ... retentive Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, CII, 3, p. 85 - 1892, Guérin) qui lui est empr. Sens 2 prob. d'apr. l'angl. retentivity (1881 ds NED). |