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RUPESTRE, adj.
Qui se rapporte aux rochers. Et comment ne pas voir dans la chèvre indépendante et imprévue, ornement des lieux secs et rupestres, avec sa barbiche de vieil artiste et le regard insolent de son œil jaune, la figure de tout ce qui dans les œuvres de l'homme est bond, caprice, pointe, inspiration soudaine et disparition déconcertante? (Claudel,Fig. et parab., 1936, p. 89).
Spécialement
HIST. DE L'ART, PRÉHIST. Qui est taillé, creusé dans un rocher ou qui est exécuté sur une paroi rocheuse. Temple, tombe rupestre; dessins, gravures, inscriptions, peintures, sculptures rupestres. Nous avons parlé (...) de cette sorte de chaos qui caractérise les manifestations rupestres de l'art hindou, où l'individu semble émerger de la pierre comme un enlisé d'un marécage dont les formes grouillent et se roulent dans une somnolence de fièvre et de cauchemar (Arts et litt., 1935, p. 64-15).Le grand préhistorien Obermaier, par une suite patiente de groupements, a suivi la postérité des dessins encore directs et quasi impressionnistes, quoique déjà simplifiés, de l'art rupestre ibérique, né à la fin du Paléolithique (Huyghe,Dialog. avec visible, 1955, p. 32).
BOT. Qui croît sur les rochers. Synon. rupicole.Plante, flore rupestre. (Dict. xixeet xxes.).
ZOOL. ,,Qui habite les rochers, vit parmi les rochers`` (Littré). Dans le genre labre, poissons acanthoptérygiens, il y a un labre rupestre (Littré).[P. méton.] Les Martinets, d'habitudes rupestres pour la plupart, ne font que s'accrocher: ils ont des tarses extrêmement courts et les quatre doigts dirigés en avant munis d'ongles longs et très recourbés (Zool., t. 4, 1974, p. 315 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc. et Orth.: [ʀypεstʀ]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1812 « qui croît sur les rochers » (Boiste, s.v. rupestral); 2. 1919 inscriptions rupestres (Benoit, Atlant., p. 84). Empr. au lat. sc.rupestris (1783, Bulliard Bot., p. 236), dér. du lat. rupes « paroi de rocher ». Fréq. abs. littér.: 12. Bbg. Quem. DDL t. 15.