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RUMINANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst. masc.
I. − Part. prés. de ruminer*.
II. − Adj. [En parlant d'un animal] Qui rumine. Herbivore ruminant. On a pu soupçonner chez certaines espèces, et notamment chez quelques animaux ruminants, l'existence d'un organe approprié à la recherche de leurs aliments (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p. 146).Un tableau représentant des vaches, qui est un objet d'une certaine espèce, ne saurait se comparer à des vaches qui sont d'une autre espèce, à savoir celle des mammifères ruminants (Cassou, Arts plast. contemp., 1960, p. 15).
III. − Subst. masc.
A. − Au plur., ZOOL. ,,Sous-ordre de Mammifères artiodactyles qui mâchent leur nourriture après son transit dans une partie de l'estomac, où elle a déjà subi une transformation chimique`` (Animaux 1981). Contrairement aux équidés, les ruminants possèdent un estomac à plusieurs poches d'inégales contenances (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 54).
B. −
1. Animal qui appartient à ce sous-groupe. Peaux de carnassiers ou laine de ruminants, c'était ce qu'il fallait se procurer à tout prix (Verne, Île myst., 1874, p. 206).Un estomac de ruminant (Romains, Hommes bonne vol., 1932, p. 208).
2. P. anal., qqf. au fém., gén. péj. Personne placide et molle. Une douce ruminante qui aurait dans la tête à peu près les idées d'une tulipe (Goncourt, Journal, 1865, p. 177).C'est Maheu, le brave homme, le ruminant résigné et raisonnable qui peu à peu devient enragé (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 273).
Prononc. et Orth.: [ʀyminɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1553 adj. « qui rumine » (P. Belon, Observations, I, 45 ds R. Philol. fr. t. 43, p. 201); 1688 subst. « bête qui rumine » (G. Perrault, Essais de physique, 3, 213 d'apr. FEW t. 10, p. 564b). Part. prés. adjectivé et substantivé de ruminer*. Fréq. abs. littér.: 341. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 230, b) 404; xxes.: a) 134, b) 102.