| RUBIDIUM, subst. masc. CHIM. Métal alcalin, blanc, tendre, de numéro atomique 37, proche du potassium du point de vue chimique mais beaucoup plus rare, (symb. Rb) (d'apr. Uv.-Chapman 1956). L'analyse spectrale était née et ses premiers succès furent la découverte, en 1861, de deux nouveaux métaux à l'aide de leurs spectres: le caesium et le rubidium, ainsi nommés respectivement d'après leurs raies bleue et rouge (Hist. gén. sc.,t . 3, vol. 1, 1961, p. 166).Prononc.: [ʀybidjɔm]. Étymol. et Hist. 1861 (C. r. de Analyse chimique fondée sur les observations du spectre, par Kirchhoff et Bunsen, ds Ann. chim. et phys., t. 62, p. 454). Rubidium, dér. sav. du lat. rubidus « rouge, brun »; suff. -ium*. Le mot a été formé par Bunsen et Kirchhoff en 1861 dans l'art.: Untersuchungen über das Sonnensspectrum und die Spectren der chemischen Elemente ds Abhandlungen der königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, pp. 63-95. |