| RONDO, subst. masc. MUS. Forme musicale caractérisée par la répétition d'une phrase musicale (ou refrain) entre les couplets, utilisée dans la sonate et la symphonie comme pièce finale. Elle vint devant la cheminée en achevant le principal motif de ce rondo; mais, quand elle se tut, sa physionomie changea, ses traits se décomposèrent et sa figure exprima la fatigue (Balzac, Peau chagr., 1831, p. 159).C'est bien précisément lui [Rubinstein] que j'entends et que je revois; et certains de ces morceaux: la Sonate en C dur de Beethoven (op. 53) et le rondo de celle en mi (op. 90), (...) je ne les pus ensuite écouter jamais qu'à travers lui (Gide, Si le grain, 1924, p. 465).Prononc. et Orth.: [ʀ
ɔ
̃do]. Homon. rondeau1 et 2. Littré: ,,En musique, rondeau, rondel ou rondo``; Lar. Lang. fr.: ,,L'orthogr. italienne rondo l'a emporté sur celle du français rondeau à partir du xviiies.`` Plur. des rondos.V. rondeau1. Étymol. et Hist. 1814 (Stendhal, Haydn, Mozart et Métastase, p. 132: rondos folâtres); 1823 (Id., Rossini, p. 113: un grand rondo de Rossini). Empr. à l'ital.rondo (1826, P. Lichtenthal ds Prati et DEI), et celui-ci au fr. rondeau1*. Cf. l'angl. rondo (1797 ds NED). Fréq. abs. littér.: 31. Bbg. Quem. DDL t. 23. |