| ROMANITÉ, subst. fém. Caractère, mœurs des anciens Romains, civilisation romaine antique. L'Italie fasciste crée le musée de la Romanité, rétrospective colossale de l'empire romain. Il fallait alors faire admettre la légitimité des revendications italiennes sur la « Mare Nostrum » (Musées Fr., 1950, p. 5).Le culte impérial a été conçu comme instrument de romanisation. (...) les empereurs l'ont (...) organisé (...) dans les provinces sénatoriales, plus anciennement conquises et intégrées à la romanité (A. Pelletier, La Femme dans la société gallo-romaine, 1984, p. 99).− P. méton. Ensemble des territoires dominés par la Rome ancienne. Temps où, dans toute la romanité et le Nord de l'Afrique, la place de César était, au cœur de la cité, ce qu'est aujourd'hui dans nos sous-préfectures la place de la République (Tharaud, Fez, 1930, p. 61). − P. anal. Ce qui évoque la civilisation romaine antique. La Moselle, chantée par Ausone et pleine de romanité, voilà qui nous parle (Barrès, Leurs fig., 1901, p. 251). Prononc.: [ʀ
ɔmanite]. Étymol. et Hist. 1875 (Lar. 19e). Empr. au lat. d'époque impérialeromanitas « id. », dér. de romanus (romain*). |