| ROGATOIRE, adj. A. − ANTIQ. ROMAINE. ,,Relatif à une rogation`` (Ac. Compl. 1842). B. − DR. Relatif à une demande. Formule rogatoire. J'oublie, − et je lui en demande excuse, le nom de l'autre assesseur qui, par une dérogation rogatoire, m'avait servi de juge d'instruction (Verlaine,
Œuvres compl., t. 4, Prisons, 1893, p. 413). ♦ Commission* rogatoire. Prononc. et Orth.: [ʀ
ɔgatwa:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1599 commission rogatoire (Cout. Norm., 15b d'apr. FEW t. 10, p. 446b); 1642 rogatoire (Oudin Fr.-Ital.). Empr. au b. lat. eccl.rogatorius « de demande » s.d. ds Blaise Lat. chrét., notamment dans l'expr. epistola rogatoria « lettre portant la requête adressée au métropolitain d'ordonner un évêque élu » 715 ds Nierm., formé sur le supin rogatum de rogare « interroger, questionner ». Fréq. abs. littér.: 11. DÉR. Rogatoirement, adv.,dr. Par voie rogatoire, au titre d'une commission rogatoire. Un juge commis rogatoirement; commettre un juge rogatoirement. (Dict. xxes.). − [ʀ
ɔgatwaʀmɑ
̃]. − 1reattest. 1875 (Journ. offic., 10 août, p. 6611, 3ecol. ds Littré Suppl.); de rogatoire, suff. -ment2*. |