| REVENTE, subst. fém. Action de revendre; résultat de cette action. Les rachats et reventes des effets transférables s'opèrent dans les mêmes formes (...) que les achats et les reventes des effets au porteur (Boyard,Bourse et spécul., 1853, p. 249).L'extension de l'exportation résulta pour bonne part de la revente des produits coloniaux, dont la guerre assurait à peu de chose près le monopole à la Grande-Bretagne (Lefebvre,Révol. fr., 1963, p. 642).− En partic. Revente à la, sur folle enchère*. Prononc. et Orth.: [ʀ
əvɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1283 dr. médiév. « droit dû au seigneur sur les ventes en sus du droit ordinaire » (Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 1581); 2. 1538 « nouvelle vente (d'un bien acheté) » (Est. d'apr. FEW t. 14, p. 233a; le passage n'a pu être retrouvé); 1572 (A. Tournai ds Gdf. Compl.); 1675, 19 août [tapis] de revente « d'occasion » (Sévigné, Lettres, éd. E. Gérard-Gailly, t. 1, p. 813). Dér. de revendre* d'apr. vente*. Fréq. abs. littér.: 17. |