| RETENDRE, verbe trans. Tendre de nouveau; tendre ce qui est détendu. Retendre une corde à linge. « ... Je ne peux plus assembler mes idées ». Et un silence, puis: « Adieu » et retournant la tête au mur, il nous retend ses deux mains (Goncourt,Journal, 1867, p. 393).Ce piège à rats perpétuel, toujours retendu par l'animal pris, qui peut prendre seul des rongeurs indéfiniment, et fonctionner même caché sous la paille (Lautréam.,Chants Maldoror, 1869, p. 327).REM. Retendoir, subst. masc.Clef servant à régler la tension des cordes d'un piano pour l'accorder. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [ʀ
ətɑ
̃:dʀ], (il) retend [ʀ
ətɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 sei retendre en « aspirer à » (Benoît de Sainte-Maure, Troie, 29461 ds T.-L.); 2. trans. ca 1174 « tendre de nouveau » (Id., Chronique des ducs de Normandie, 31840, ibid.). Dér. de tendre*; préf. re-*. Fréq. abs. littér.: 21. |