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* Dans l'article "REPOLIR,, verbe trans."
REPOLIR, verbe trans.
A. − TECHNOL. [Corresp. à polir A] Polir de nouveau. Il faut prendre de grandes précautions pour que les glaces soient bien propres, et les faire repolir lorsqu'elles sont rayées (Le Gray, Phot. sur papier et verre, 1850, p. 9).
B. − [Corresp. à polir B 2] Corriger, revoir avec soin. Il avait achevé les neuf livres de ce poëme qui restaient à faire et repoli les autres (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 332).Je vois enfin la fin de mon infinissable chapitre (...). Il me faudra bien encore une huitaine de jours pour repolir le tout (Flaub., Corresp., 1860, p. 374).
− Part. passé en empl. adj. Tout ce qui est fait est en lambeaux au crayon, à l'état d'embryon, et je travaille encore dans ce genre tout l'été. Ce n'est qu'en automne que je puis te lire des morceaux repolis (Lamart., Corresp., 1836, p. 226).
Prononc. et Orth.: [ʀ əpɔli:ʀ], (il) repolit [-li]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1389 (Texte cité ds Dehaisnes, Doc. et extraits divers concernant l'Histoire de l'Art dans les Flandres, l'Artois et le Hainaut avant le XVes., t. 2, p. 664: pour avoir fait repolir un ruby); 1674 au fig. (d'un ouvrage d'esprit) (Boileau, Art poét., chant I, éd. Ch.-H. Boudhors, p. 86). Dér. de polir*; préf. re-*.
DÉR.
Repolissage, subst. masc.,technol. Action de polir de nouveau. Ils procédaient alors à un repolissage, long et onéreux, alors qu'un simple nettoyage [alcool et craie pulvérisée] eût suffi (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 124).− [ʀ əpɔlisa:ʒ]. − 1reattest. 1832 (Raymond); de repolir, suff. -age*.