| REPLANIR, verbe trans. MENUIS. ,,Enlever, avec le rabot et le racloir, les plus petites inégalités qui restent après qu'on a corroyé`` (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 269). Quand la marqueterie est bien sèche, on replanit le panneau avec un rabot à dents et on peut alors commencer le polissage (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 20).Prononc.: [ʀ
əplani:ʀ], (il) replanit [-ni]. Étymol. et Hist. 1803 (Boiste). Issu, avec substitution de la dés. -ir à la dés. -er, de replaner « polir (une table) » (1306, Mahaut, éd. J.-M. Richard, p. 266; ca 1180 part. passé replané « poli, lisse » [Fierabras, 61 ds T.-L.]), lui-même formé de re-* et de planer « rendre lisse, uni avec la plane, le rabot » (v. planer1). DÉR. 1. Replanissage, subst. masc.Action de replanir. Le replanissage et le corroyage, surtout quand on les exécute avec des fers brettés, laissent toujours sur le bois un certain nombre d'inégalités qui nuiraient à l'éclat des meubles de prix (Nosban,Manuel menuisier, t. 2,1857,p. 174).On a dit aussi replanissement.− [ʀ
əplanisa:ʒ]. − 1res attest. 1832 replanissement (Raymond), 1857 replanissage (Nosban, op. cit., p. 135); de replanir, suff. -(e)ment1*, -age*. 2. Replanisseur, subst. masc.Ouvrier exécutant le replanissage. Replanisseur de parquets (Robert, Artis., 1966, p. 163).− [ʀ
əplanisœ:ʀ]. − 1re attest. 1875 (Lar. 19e); de replanir, suff. -eur2*. BBG. − Quem. DDL t. 28. |