| REPIC, subst. masc. JEUX (piquet). Avantage de soixante points octroyés à un joueur qui possède au minimum trente points en main, sans que son adversaire en ait compté un seul. Pic, repic et capot. Après une suite traîtresse De pics, de repics, de capots, Un as dépouilla son altesse (Béranger, Chans., t. 2, 1829, p. 198).L'abbé: Trèfle. Je crois que je suis capot. (...) La Baronne: (...) Je fais repic seulement. Cent dix-sept de reste (Musset, Il ne faut jurer, 1840, II, 2, p. 138).− Empl. adj. Faire (qqn) repic, être repic. Mener, être mené, de cet avantage. (Dict. xixeet xxes.). ♦ Au fig., fam. Faire (qqn)/être pic, repic et capot. Dominer, surpasser (quelqu'un), être dominé, surpassé. V. capot3B 1 ex. 2. Prononc. et Orth.: [ʀ
əpik]. Homon. formes de repiquer. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1621 repique « coup remarquable au jeu de cent » (Oudin); 1660 « coup remarquable au piquet » (Loret, Muze hist. ds Livet t. 3, p. 274); 2. 1659 (faire qqn) pic, repic et capot « l'emporter sur lui » (Molière, Précieuses ridicules, 9). Dér. de pic*; préf. re-*. |