| REPASSEUR, -EUSE, subst. I. A. − Subst. masc. Ouvrier, artisan qui affûte des lames. Synon. affûteur, aiguiseur, rémouleur.Gambetta a eu l'œil crevé: c'est par la pointe d'un couteau, qu'un repasseur, établi à la porte de sa maison, promenait sur sa meule (Goncourt, Journal, 1883, p. 223). B. − Subst. fém. Ouvrière qui repasse le linge. L'hiver est la belle saison des repasseuses. Il faisait joliment bon dans la boutique! On n'y voyait jamais de glaçons aux vitres (Zola, Assommoir, 1877, p. 543). II. − Subst. fém. Machine à repasser. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [ʀ
əpasœ:ʀ], [-pɑ-], fém. [-ø:z]. Ac. 1835, 1878: -euse; 1935: -eur, -euse. Étymol. et Hist. 1. a) 1753 repasseuse « ouvrière qui tranche le poil des peaux de castors (de lapins, etc.) au moyen du couteau à repasser » (Encyclop., p. 161a et 162b, s.v. chapeau); 1765 repasseur « ouvrier qui repasse la pointe des aiguilles sur la meule » (Encyclop., Planches, t. 4, p. 6b); b) 1789 repasseuse « celle dont le métier est de repasser du linge » (Procès-verbal d'arrestation ds Mercure de France, 1eraoût 1926, p. 606); 2. 1845 repasseuse « cylindre cannelé dont on se sert pour régulariser les plis dans l'opération du repassage » (Besch.). Dér. de repasser*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 32. Bbg. T.L.F. Nancy. Notes de lexicogr. crit. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1986, t. 24, p. 233. |