| RENIFLEMENT, subst. masc. A. − Aspiration plus ou moins bruyante par le nez ou par les naseaux; p. méton., bruit ainsi produit. Reniflement d'émotion, d'impatience; reniflement des chevaux. Il entendait un reniflement de bête, grognement de sanglier, rugissement de lion (Zola, Bête hum., 1890, p. 257).En dépit de leur vanité fameuse, les Bordelais ne se trompent guère plus sur les autres ni sur eux-mêmes que sur ce vin dont ils devinent après un seul reniflement et deux ou trois clappements, l'âge, la provenance et le mérite exact (Mauriac, Écrits intimes, Commenc. d'une vie, 1932, p. 67). B. − ART VÉTÉR. (Mal du) reniflement des porcs. Maladie osseuse du porc au cours de laquelle la respiration de l'animal est entrecoupée de reniflements. La cachexie osseuse, ou mal du reniflement, atteint les porcelets de préférence (...). Elle se traduit par le ramollissement des os et leur déformation. Celle des os de la face provoque le bruit caractéristique du reniflement, en diminuant le diamètre des cavités des fosses nasales (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 28). Prononc. et Orth.: [ʀ
ənifləmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1576 (Sasbout, Dict. flam.-franç. ds Fonds Barbier: renifflement de morve); 1596 (Hulsius, Dict. fr.-alemand et alemand-fr. ds Z. fr. Spr. Lit. t. 23, p. 43). Dér. de renifler*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 30. |