| REJOINTOYER, verbe trans. MAÇONNERIE A. − Jointoyer de nouveau. Rejointoyer un mur. Vous pourrez encore donner quelque chose pour restaurer le portail, où il y a des pierres à rejointoyer (Mérimée,Lettres L. Vitet, 1840, p. 33). B. − Synon. de jointoyer.Une sorte de tour carrée (...) faite (...) de gros blocs de granit rejointoyés en clair (T'Serstevens,Itinér. esp., 1933, p. 194).Empl. pronom. à sens passif. Le faîtage se fait avec des tuiles spéciales (...) cylindriques; ces tuiles se rejointoient au mortier de ciment (Bourde,Trav. publ., 1928, p. 137). Prononc. et Orth.: [ʀ
ə
ʒwε
̃twaje], (il) rejointoie [-wa]. Att. ds Ac. dep. 1835. Conjug. v. aboyer. Étymol. et Hist. 1392 rejointoier (A.N. S 22, pièce 1, 3 févr. ds Gdf. Compl.). Dér. de jointoyer*; préf. re-*. DÉR. Rejointoiement, subst. masc.,maçonn. Action de rejointoyer; résultat de cette action. Si le rejointoiement n'est pas fait immédiatement, le mortier de joint ne peut tenir que par son adhérence à la pierre (Bricka,Cours ch. de fer, t. 1, 1894, p. 134).P. métaph. Relu hier soir cinquante pages de La porte étroite (...) si les dialogues, les lettres et le journal d'Alissa m'en paraissent excellents (...) par contre les morceaux de rejointoiement ne sont pas exempts de préciosité (Gide,Journal, 1913, p. 387).− [ʀ
ə
ʒwε
̃twamɑ
̃]. − 1reattest. 1788 (doc. ds Nouv. arch. de l'art fr., 1913, p. 417); de rejointoyer, suff. -(e)ment2*. |