| * Dans l'article "RATISSAGE,, subst. masc." RATISSAGE, subst. masc. A. − Action de ratisser; résultat de cette action. 1. [Corresp. à ratisser A] Dans l'engourdissement de la sieste, le ratissage des allées pour demain me donne la sensation d'être peigné avec un peigne aux dents édentées (Goncourt, Journal, 1893, p. 439). 2. [Corresp. à ratisser B] Les manipulations diverses qui précèdent ont laissé la surface du peigne plutôt rugueuse; le ratissage a pour but, en raclant cette surface avec une série d'outils à tranchants plus fins, de la rendre lisse (Rousset, Trav. pts matér., 1928, p. 118). B. − Opération militaire ou de police qui a pour but, grâce à la fouille systématique d'une zone de terrain, de découvrir, d'arrêter ou de neutraliser une ou des personnes qui peuvent s'y cacher. D'ailleurs en cas de recherche exceptionnelle d'individus dangereux, les préfets sont responsables de l'ensemble des moyens à mettre en œuvre (barrages routiers, contrôles, bouclage, ratissage, etc.) (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 301). − P. anal., POL. Actuellement Francis Delatre (maire de Franconville, Val d'Oise, et homme-lige de Millon) se livre, à quelques semaines du congrès du PR, à un ratissage systématique des mandats (Libération, 3 sept. 1984, p. 4). REM. Ratissement, subst. masc.,rare. État d'une surface qui a été ratissée. Leur pas marquait sur un sable au ratissement méticuleux (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 139). Prononc. et Orth.: [ʀatisa:ʒ]. V. ratisser. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. a) 1765 « action de ratisser les allées » (Encyclop.); b) artill. 1932 tir de ratissage (Lar. 20e); c) domaine milit. 1952 opération de ratissage au nord de Saigon (titre du Figaro du 19-20 janv., p. 9, col. 2). Dér. de ratisser*; suff. -age*. |