| RAPHÉ, subst. masc. ANAT. ,,Entrecroisement symétrique de fibres musculaires, tendineuses ou nerveuses, au niveau de la ligne médiane`` (Man.-Man. Méd. 1977 et 1980). Raphé du bulbe; raphé palatin, pharyngien; raphé du scrotum ou des bourses. Les rainures de l'extrémité du nez, du menton, du milieu des lèvres, l'ombilic, le raphé du périnée, la saillie des apophyses épineuses, l'enfoncement moyen de la partie postérieure du cou, forment principalement ces points d'indication (Bichat, Rech. physiol. vie et mort, 1822, p. 17).La ligne blanche est le raphé tendineux longitudinal médian, résultant de la fusion des tendons des muscles abdominaux (G. Gérard, Anat. hum., 1912, p. 502).Prononc.: [ʀafe]. Étymol. et Hist. 1562 raphi (A. Paré, De l'Anatomie, I, 31, éd. J.-F. Malgaigne, I, 160); 1814 raphé (Nysten). Empr. au gr.
ρ
̔
α
φ
η
́ « couture »; « suture du crâne ». |