| RAPATRONNAGE, subst. masc. SYLVIC. Opération qui consiste à rapprocher un fût coupé et une souche restée en terre, pour en contrôler la provenance. Le rapatronage est indispensable pour caractériser un délit; il ne suffit pas d'induire, à partir de différents indices, que les bois découverts au cours d'une visite domiciliaire sont les bois du délit constaté en forêt; il faut le vérifier et l'établir sans discussion possible (R. Perrier,Législation des forêts, Nancy, Éc. Nat. du génie rural des eaux et des forêts, 1966, p. 48).REM. Rapatronner, verbe trans.,sylvic. Effectuer le rapatronnage. (Dict. xxes.). Prononc. et Orth.: [ʀapatʀ
ɔna:ʒ]. n seul chez R. Perrier, loc. cit. (Pour le redoublement de n devant -age et exceptions, v. Gak 1976, pp. 197-199). Étymol. et Hist. 1737 (M. Noël, Mémorial alphabétique des matières des eaux et forêts, pesches et chasses, 547 ds Fonds Barbier). Dér. avec suff. -age* de rapatronner (se) « s'ajuster » (Encyclop. t. 7, p. 155a), dér. du m. fr. appatronner « comparer avec le modèle, étalonner » (1348 ds Du Cange, s.v. patronare2), dér. de patron2*. |