| RAMENTEUR, -EUSE, adj. Vx, littér., rare. Qui rappelle, remet en mémoire. Je retrouvai mes vieux prêtres, le coin solitaire de mon jardin (...), mes Mémoires ramenteurs de mes jours passés (Chateaubr.,Mém., t. 4, 1848, p. 322).− Empl. subst. Personne qui rappelle, remet en mémoire. La troupe attentive (...) accompagnait le récit des marques de sa surprise, de son approbation ou de son improbation. « Messieurs, disait le ramenteur, vous avez tous connu le Chevalier Vert, qui vivait au temps du roi Jean? » (Chateaubr.,Mém., t. 1, 1848, p. 408). Prononc.: [ʀamɑ
̃tœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1528 [éd.] adj. « qui rappelle à la mémoire » (Perce forest, V, ch. VIII ds Gdf.), à nouv. en 1842 adj. et subst. (Ac. Compl.). Dér. de l'a. fr. ramenter « rappeler » (xiiie-xvies. ds Gdf.), lui-même tiré de ramentevoir*, par l'intermédiaire de forme comme ramentoit (3epers. du prés. de l'ind. de ramentevoir*), qui pouvait aussi bien appartenir à un inf. en -ter, comme 3epers. de l'imp. de l'ind., suff. -eur2*. |