| * Dans l'article "RADIUM,, subst. masc." RADIUM, subst. masc. CHIM. Élément métallique de la famille de l'uranium, radioactif (symb. Ra, poids atomique 226, 05, numéro atomique 88), découvert en 1898 par P. Curie, M. Curie et G. Bémont dans la pechblende. Dès les premiers travaux de Becquerel et surtout quand les Curie eurent découvert le radium, on vit que tout corps radio-actif était une source inépuisable de radiation. Son activité semblait subsister sans altération à travers les mois et les années (H. Poincaré, Valeur sc., 1905, p. 198).À la suite de la découverte en 1919 au Haut-Katanga de minerais exceptionnellement riches en uranium, la Belgique avait joui pendant près de quinze ans d'un quasi-monopole de la production du radium (Goldschmidt, Avent. atom., 1962, p. 17).REM. 1. Radifère, adj.,chim. [En parlant d'une substance] Qui contient du radium ou qui émet des radiations. L'un des premiers échantillons de chlorure de baryum radifère, d'activité 60 fois plus grande que celle de l'oxyde d'urane, a été soumis à l'analyse spectrale (MmeP. Curie, Radioactiv.,t. 1, 1910, p. 150). 2. Radiumthérapie, subst. fém.,méd. Thérapeutique fondée sur l'emploi du radium ou, p. ext., du radon ou d'autres corps radioactifs. Synon. curiethérapie.La destruction du cancer se fait soit par ablation chirurgicale, soit par radiumthérapie, soit par RX (Quillet Méd.1965, p. 184). Prononc. et Orth.: [ʀadjɔm]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1898 (P. et M. Curie, G. Bémont ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 127, p. 1217: Les diverses raisons que nous venons d'énumérer nous portent à croire que la nouvelle substance radio-active renferme un élément nouveau, auquel nous proposons de donner le nom de radium). Dér. de radio(actif); suff. -ium* des métaux. Fréq. abs. littér.: 88. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 69 (s.v. radiumthérapie). − Gall. 1955, p. 134, 139, 143, 150. − Quem. DDL t. 25 (s.v. radiumthérapie). |