| RADIER1, subst. masc. CONSTR. Plate-forme (en bois, en maçonnerie, en béton), revêtement imperméable protégeant la base d'une construction contre l'érosion des eaux, ou lui servant de fondation. Radier en béton. Il fallait (...) sonder les petits égouts greffés sur l'égout principal, mesurer la hauteur sous clef de chaque couloir, et la largeur, tant à la naissance des voûtes qu'à fleur du radier (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 518).On construit des radiers dans les aqueducs et les ponceaux, entre les piles et les culées d'un pont, entre les bajoyers d'une écluse, sur le seuil d'un barrage, etc. (Jossier1881).Prononc. et Orth.: [ʀadje]. Homon. radier2, 3. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 3equart xives. [date ms.] radier « plancher à claire voie de bois ou de pierre entre les piles d'un pont » (Gace de La Buigne, Roman des deduis, éd. Åke Blomquist, 9099 et 9109 var.); 1684 « travail de charpente, de maçonnerie qui soutient ou protège une construction hydraulique » (Comptes II 549 ds Rommel, p. 169). Prob. du rad. de radeau*; suff. -ier*; cf. le m. fr. radier « madrier » 1352 ds Du Cange, s.v. dyapula. Bbg. Archit. 1972, p. 66. |