| RADICULE, subst. fém. BOT. Partie inférieure de l'axe d'un embryon qui en se développant, deviendra la racine de la plante. Un bon malt doit être débarrassé, au moyen du crible, après la dessiccation, des radicules et des germes (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 511).La graine qui germe pousse la vie en deux sens contraires; la plumule gagne en haut et la radicule en bas. Je voudrais être l'insecte qui se loge et vit dans la radicule. Je me placerais à la dernière pointe des racines et je contemplerais l'action puissante des pores qui aspirent la vie (M. de Guérin, Journal, 1834, p. 220).Dans certains cas, bien que l'embryon isolé de la graine mûre soit immédiatement apte à germer, la graine demeure incapable d'évoluer: il s'agit alors d'une inhibition (...) due aux téguments, ceux-ci s'opposant mécaniquement à la sortie de la radicule et de la tigelle (Boulay, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 54).Prononc. et Orth.: [ʀadikyl]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1676 (L'anatomie des plantes [trad. de l'ouvrage angl. de Grew] ds Journal des savants, 6 janv., Paris, P. Vitte, 1717, p. 4). Empr. au lat.radicula « petite racine », dimin. de radix, radicis « racine ». Fréq. abs. littér.: 19. Bbg. Hasselrot 20es. 1972, p. 84. |