| RADICELLE, subst. fém. BOT. Petit filament qui provient de la ramification des racines plus importantes. La jeune fille prend le bout de bois rugueux, l'asseoit au fond du trou, l'appuie au piquet pour que les labours futurs ne l'ébranlent point en passant, et jette un peu de terre sur les radicelles et va plus loin (Pesquidoux, Chez nous, 1921, p. 108).La primevère maigre, toute en tige, à corolle rudimentaire, tient encore, par une radicelle fragile, au pré (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 263).Le ficus, verticalement chu d'une des branches de l'arbre dix fois plus gros que lui, enserre celui-ci par le milieu; ses radicelles, devenues tronc à leur tour, l'étreignent comme les bras d'une pieuvre (Gide, Retour Tchad, 1928, p. 998).Prononc. et Orth.: [ʀadisεl]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1815 (Brisseau-Mirbel, Elemens de physiol. végét. et de bot., t. 1, p. 85: la racine [...] se couvre de radicelles, ou, comme disent les cultivateurs, de chevelu, petites ramifications de la racine, qui sont autant de bouches aspirantes). Dér. sav. du lat. radix, -dicis « racine »; suff. -elle*. Fréq. abs. littér.: 15. |