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RACCOMMODAGE, subst. masc.
A. −
1. [Corresp. à raccommoder A 1] Action de réparer. Synon. réparation, restauration.S.M. destine au raccommodage des monuments historiques, treize millions (Mérimée, Lettres ctessede Boigne, 1860, p. 128).Le raccommodage des vases brisés à l'aide de bandes en plomb se retrouve en Gaule à l'époque romaine (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist., celt. et gallo-romaine, t. 2, 1, 1910, p. 366).
2. Usuel. [Corresp. à raccommoder A 2] Action de raccommoder du linge, des vêtements. Faire du raccommodage, des raccommodages. La préparation des aliments tient la première place et aussi la couture, le raccommodage du linge et des vêtements, la lessive, le repassage, etc. (Becquet, Organ. loisirs travaill., 1939, p. 233).
− P. méton. Partie raccommodée. Une chemise de toile de la même qualité que celle du pantalon du vieillard mais épaissie par des raccommodages barbus, laissait voir une poitrine hâlée (Balzac, Paysans, 1844, p. 33).
B. − [Corresp. à raccommoder B] Fam. Action de réconcilier des personnes, de se réconcilier. Synon. rabibochage (fam.), raccommodement (vieilli), réconciliation.Au point où nous en sommes, raccommodages, baisers, caresses (...) resteront empoisonnés, au fond, par nos dissentiments, nos griefs réciproques (Léautaud, Journal littér., 3, 1918, p. 267).Des ruptures (...) suivies de raccommodages scellés en mangeant et en « trinquant » (Menon, Lecotté, Vill. Fr., 2, 1954, p. 24).
Prononc. et Orth.: [ʀakɔmɔda:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1650, 21 déc. raccommodages de serrure (Comptes ds B. Sté hist. de Paris, 1892, p. 45). Dér. de raccommoder*; suff. -age*. Fréq. abs. littér.: 46.