| RACAGE, subst. masc. MAR. Collier formé d'un filin garni de boules de bois, liant une vergue à un mât, afin de la guider et de diminuer les frottements lorsqu'on hisse la voile. Après de longs et pénibles efforts, nous avons pu remettre le vent dans les voiles, et nous en avons été quittes pour la vergue de perroquet de fougue brisée en deux au racage (Dumont d'Urville, Voy. autour du monde, t. 5, 1832-34, p. 240).On se sert ordinairement comme mât de corde du galhauban arrière de perroquet, que l'on embrasse simplement avec le racage (Galopin, Lang. mar., 1925, p. 79).Prononc.: [ʀaka:ʒ]. Étymol. et Hist. 1636 raccage (Cleirac, Explication des termes de mar., p. 25). Dér. de raque « boule percée servant à faire un racage » (1359 doc. ap. Merlin-Chazelas, Doc. relatifs au clos des galées de Rouen, t. 2, Paris, 1978, p. 148), suff. -age*; raque est empr. à l'a. nord. rakki « anneau de cordage servant à relier la vergue au mât » (FEW t. 16, pp. 656-657). Bbg. Behrens D. 1923, p. 70. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins Paris, 1859, p. 194. |