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RÉPONDRE, verbe trans.
I. − Empl. trans. dir.
A. − [Le compl. d'obj. dir. est explicitement formulé] Faire connaître, oralement ou par écrit, en retour à une question, à une demande, à une remarque, ce qu'on a à dire. Répondre oui ou non, répondre amen; n'avoir rien à répondre; ne savoir que répondre. Les coutumes les plus absurdes, les étiquettes les plus ridicules, sont en France et ailleurs sous la protection de ce mot: « C'est l'usage. » C'est précisément ce même mot que répondent les Hottentots, quand les Européens leur demandent pourquoi ils mangent des sauterelles (Chamfort, Max. et pens., 1794, p. 47).Elle lui avait souvent répété: « Paul, ton menton! » comme les mères: « Tiens-toi droit! » ou « Mets tes mains sur la table ». Il lui répondait quelque grossièreté, ce qui ne l'empêchait pas de travailler son profil devant la glace (Cocteau, Enfants, 1929, p. 68).
Répondre une lettre (à qqn). Écrire en retour. Tourgueneff m'a répondu une lettre fort gentille (Flaub., Corresp., 1871, p. 236).
DR. Répondre une requête. Délivrer une ordonnance au bas d'une requête. (Dict. xixeet xxes.).
RELIG. CATH. Répondre la messe. Prononcer à haute voix les réponses aux paroles du célébrant. Il avait beau savoir répondre la messe, il était pêcheur, et non prêtre (Queffélec, Recteur, 1944, p. 72).
Répondre + inf.[Le suj. de l'inf. est celui de répondre] Frédéric (...) assura qu'il avait été chez MmeArnoux plusieurs fois, inutilement. Arnoux en demeura convaincu, car souvent il s'extasiait devant elle sur l'absence de leur ami; et toujours elle répondait avoir manqué sa visite; de sorte que ces deux mensonges, au lieu de se couper, se corroboraient (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 144).
Répondre de + inf.[Le suj. de l'inf. est le compl. indir. de répondre] En présence de cette attaque, Maunoury avait demandé des ordres en cas d'échec; on lui avait répondu de se replier éventuellement sur l'Avre et ultérieurement sur Saint-Just-en-Chaussée en évitant tout contact qui pourrait être décisif (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 342).
Répondre que + ind.M. Churchill m'a écrit pour me demander l'engagement en Libye d'une grande unité française. Je lui ai répondu que je donnais volontiers les ordres nécessaires (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 640).
B. − Empl. abs. Formuler une réponse à une interrogation exprimée ou non. Répondre oralement; répondre franchement, sans détours. Pourquoi ne pas consentir que l'homme soit source, origine d'énigmes (...) quand notre existence, nos mouvements, nos sensations ne s'expliquent absolument pas, et que tout ce qu'on voit est indéchiffrable, à peine notre esprit se pose, et s'arrête de répondre pour demander? (Valéry, Variété III, 1936, p. 18).Il n'est besoin de répondre que lorsque l'enfant questionne, et strictement à chaque question (Mounier, Traité caract., 1946, p. 148).
Répondre; répondre vertement, du tac au tac, etc.; mal répondre. Répliquer avec effronterie ou grossièreté. [La petite fille] m'avait si mal répondu, j'ai eu un mouvement de vivacité, je suis montée sur mes grands chevaux (Colette, Music-hall, 1913, p. 189).
Rem. On peut rattacher à l'empl. trans. dir. l'usage très fréq. de l'incise. Elle est sans voix, lui répondis-je en soupirant, comme toutes les mandragores que j'ai cueillies de ma vie (Nodier, Fée Miettes, 1831, p. 64).
II. − Empl. trans. indir.
A. − Répondre à.[Corresp. à réponse]
1. [Le suj. désigne un animé]
a) Adresser une, des paroles, un écrit, un signe de compréhension en retour à ce qui a été écrit, demandé oralement ou non. Répondre par retour du courrier à; répondre en direct à. Il fallut passer plusieurs journées à l'apprivoiser quelque peu, lui décoller les bras de ses jupes, et lui ôter ces tremblantes révérences, par lesquelles l'enfant répondait aux moindres paroles, aux regards, et même aux histoires merveilleuses (Bourges, Crépusc. dieux, 1884, p. 81).Mr. Wayne me montrait un de ses tours, dit François, répondant à la muette interrogation de Mahaut (Radiguet, Bal, 1923, p. 48).
Répondre à une lettre. Écrire en retour à une lettre reçue. Je commence à répondre à ta lettre (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1907, p. 46).
b) Se justifier par la parole ou par écrit; réfuter, riposter. Je lui dis la nécessité de me donner des renseignements pour répondre aux attaques publiques ou secrètes contre l'armée et son chef (Barrès, Cahiers, t. 11, 1916, p. 154):
Le plus récent Cahier nous le montre, (...) appuyant sa défense du catholicisme sur diverses considérations dont aucune ne touche à l'essentiel de ce qu'a voulu signifier le Christ quand il a dit: « Je suis la vérité. » Et cela se conçoit, puisqu'il s'agissait pour Barrès de répondre aux objections des députés radicaux-socialistes. Mauriac, Journal 2, 1937, p. 188.
P. métaph., iron. [Le suj. inanimé considéré comme une pers.] On tira dessus; nos petits canons répondirent au feu de la place, qui fit une décharge générale de tous ses remparts (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 63).
c) Être présent à un appel; se manifester à l'appel de. Répondre à une convocation. Tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, n'ont pas répondu aux appels de l'Humanité ou de quelque autre organisation donnent à la chapelle une couleur bourgeoise, une atmosphère de considération que l'on ne trouve pas ailleurs (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 24).
Absol. Les morts répondent toujours quand on les appelle (Bordeaux, Fort de Vaux, 1916, p. 36).
Répondre à une citation du tribunal. Se présenter devant un tribunal en tant que témoin ou en qualité de défenseur. (Dict. xixeet xxes.). Répondre à un coup de sonnette. Aller ouvrir la porte d'entrée (Dict. xixeet xxes.). Répondre au téléphone. Entrer en communication téléphonique. Ça ne répond pas (fam.). Si vous aimiez l'aventure, il suffisait d'aller répondre au téléphone, des voix étrangères vous y parlaient dans une langue inconnue (Giraudoux, Siegfried et Lim., 1922, p. 22).
Répondre à tel ou tel nom. Réagir à l'appel de ce nom. La pauvre bête même répond au nom par quoi on l'appelle (Claudel, Gdes odes, 1910, p. 271).
Répondre au nom, au prénom de. Avoir pour nom, prénom tel ou tel nom ou prénom. Ce héros avait un frère, qui fut mon grand-père, et mon grand-père, comme tout le monde, avait une femme répondant au nom évangélique de Marie (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 19).
ÉQUIT. [En parlant d'un cheval] Répondre aux aides. Obéir aux ordres du cavalier. V. aide1II B 6.
d) Adopter vis-à-vis d'un être vivant un comportement, une attitude en réponse aux siens. Répondre aux avances de qqn; répondre à un salut; répondre à la violence par la violence. Je lui ai ouvert le cœur par cette confidence, et je l'ai trouvé le plus délicat des hommes dans la manière de répondre à l'affectueuse confiance que je lui montrais (Barb. d'Aurev., Memor. pour l'A... B..., 1864, p. 434).Devant une bête qui ne répondait plus guère à la provocation, Jesus ne fit rien de saillant avec la muleta; mais ce qu'il fit fut fait dans le berceau des cornes, et inspiré par le sang torero (Montherl., Bestiaires, 1926, p. 552).
Empl. abs. [Le compl. introd. par la prép. à est s.-ent.] [Ursule] me résista on ne peut mieux, et quand je voulus jouer des mains et des griffes, elle répondait des pieds et des dents (Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 239).
2. [Le suj. désigne un animé ou un inanimé] Ne pas décevoir, satisfaire une attente. Il n'y a qu'une seule littérature, celle des livres amusants. Nathan est entré dans une voie nouvelle, il a compris son époque et répond à ses besoins. Le besoin de l'époque est le drame (Balzac, Illus. perdues, 1839, p. 425).Dans la construction, le règne de la terre s'est généralisé sous forme de brique: unie au fer, celle-ci tend aujourd'hui à supplanter toute autre matière; elle répond au besoin tout moderne d'improviser, de faire vite, qu'il s'agisse de simili-palais ou d'usines (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p. 150).
3. [Le suj. désigne un inanimé]
a) Réagir à une sollicitation, à un stimulus en produisant l'effet attendu. La perception, c'est-à-dire cet état du sujet qui va répondre à l'incitation extérieure, suppose une action mécanique et une présence de l'objet comme dans le réalisme (Hamelin, Élém. princ. représ., 1907, p. 385).
b) Être en conformité avec. La jeunesse répond au matin et au printemps, la maturité de l'âge à l'été et au milieu du jour, la vieillesse au soir et à l'automne (L. Ménard, Rêv. païen mystique, 1876, p. 130).Ce qui est le meilleur dans le nouveau est ce qui répond à un désir ancien (Valéry, Tel quel I, 1941, p. 166).
c) Correspondre par symétrie; être en rapport de ressemblance, en accord. Ces os répondent à des plaques osseuses, situées sous la base du crâne, au nombre de deux, de quatre, ou de six, et dans lesquelles sont implantées des dents semblables (Cuvier, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 294).Son pied était cambré et mignon comme celui d'une femme; sa main répondait à son pied (Kock, Compagn. Truffe, 1861, p. 6).
Empl. pronom. réciproque. Les miracles de Pierre et ceux de Paul forment deux séries qui se répondent (Renan, Apôtres, 1866, p. xxviii).Il avait enfin ordonné le tout de telle manière que les formes et les couleurs se répondissent (Huysmans, En mén., 1881, p. 106).
B. − Répondre de.[Corresp. à l'adj. responsable]
1. Être, se sentir responsable des actes, de la vie de quelqu'un; se porter garant de lui. Je réponds de lui sur ma tête. Ne comptez sur moi que si la sienne est épargnée (Lemercier, Pinto, 1800, i, 2, p. 37).
2. Se porter garant d'une chose. Répondre de la vie d'un malade. Ce qu'il écrira sera supérieur; je vous le garantis. Répondre du talent, c'est presque répondre du succès (Hugo, Corresp., 1866, p. 564).M. de Gennevilliers prétend que si vous voulez suivre ses conseils, il répond de votre avenir (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 146).
Répondre des dettes de qqn. S'engager à les payer. (Dict. xixeet xxes.).
En répondre.Donner l'assurance de. Robert: (...) À Maurice Et vous, si vous aimez la vie, respectez cette personne; malheur au misérable qui oserait lui faire le moindre outrage. À Forban Je te charge, Forban, de faire veiller sur elle (...). Forban: Comptez sur moi, j'en réponds sur ma tête (La Martelière, Robert, 1793, iii, 9, p. 39).
Répondre de + inf.
a) Se faire fort de. Synon. garantir.Je réponds de la guérir (...). Seulement il faut la mettre dans une maison de santé de mon quartier (Balzac, Initié, 1848, p. 432).
b) Se porter garant de. Faites en sorte que les bans se publient, et je vous réponds de mettre David en prison. Ma mission finit avec son écrou (Balzac, Illus. perdues, 1843, p. 645).
Rem. Dans ce dernier sens, on relève la constr. répondre (à qqn) que « garantir que ». Alors qui vous répondra que votre attaque, sans raison plausible, n'irritera pas les peuples chez qui vous porterez la guerre, quelque philosophiques que puissent être les motifs de cette conduite? (Robesp., Discours, Guerre, t. 8, 1792, p. 137).
C. − Répondre pour
1. Qqn répond pour qqn.V. répondre de (supra B 1).Et si, seule entre toutes les habitantes, la belle Madame Moser n'avait pas une très bonne renommée, un ambassadeur répondait pour elle, et elle se tenait parfaitement bien (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 108).
2. Qqc. répond pour qqn.Constituer une garantie, témoigner en faveur de. Mon histoire répondra pour moi (Karr, Sous tilleuls, 1832, p. 206).C'est le jeu des vertus qui répondra pour moi (Bornier, Fille Rol., 1875, i, 1, p. 10).
REM.
Responsif, -ive, adj.,terme de chancellerie. Qui contient une réponse. Mémoire responsif, notice responsive (Ac. 1935).
Prononc. et Orth.: [ʀepɔ ̃:dʀ ̥], (il) répond [-pɔ ̃]. Ac. 1694, 1718: respondre; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. A. Faire connaître son sentiment, en retour, à celui qui s'est adressé à vous 1. a) trans. α) fin xes. respondre suivi d'une prop. en style dir. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 181: « Tu eps l'as deit » respon Jesus; 289); id. respondre a aucun id. (ibid., 135); ca 1050 respondre que introduisant une complétive au style indir. (St Alexis, éd. Chr. Storey, 325: Icil respondent que neüls d'els nel set); ca 1100 respundre un mot (Roland, éd. J. Bédier, 22); β) id. respundre aucun « à quelqu'un » (ibid., 216); b) fin xes. intrans. respondre a aucun (Passion, 216: Ad un respondre non denat); ca 1165 empl. abs. (Benoît de Ste-Maure, Troie, 6325 ds T.-L.: Conseille t'en e si respon); 2. 1130-40 respondre encontre « répliquer, protester » (Wace, Conception N.-D., éd. W. A. Ashford, 455); ca 1165 respondre « id. » (Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 3212); 3. 1535 trans. « fournir une réponse à » respondre [une requeste] (M. d'Amboise, Babilon, 55 r ods Hug.); 1538 dr. (Est., s.v. liber, libellus: respondre a une requeste et y apposer le sceau: libellos signare); 4. 1538 dr. respondre (à une assignation) (ibid., s.v. diluere). B. 1. Ca 1100 p. anal. intrans. « (en parlant d'un son) se propager, se répercuter » (Roland, 1756: e la voiz est mult lunge, Granz .XXX. liwes l'oïrent il respundre); id. id. « renvoyer l'écho » (ibid., 2112); 2. a) ca 1190 intrans. liturg. (Renart, éd. M. Roques, 12033: Si m'i estuet chanter demain Et ge n'ai clerc qui me respoingne); ca 1220 trans. respondre ,,Aleluia`` (Comte de Poitiers, 976 ds T.-L.); b) ca 1228 empl. abs. (Gerbert de Montreuil, Violette, 718, ibid.: Gerars cante [...] Ceste chançon [...], Et chascuns d'iaus respondu a). C. Relations d'échange, d'opposition 1. 1176-81 trans. « opposer comme contraste ou défense » (Chrétien de Troyes, Chevalier au lion, éd. M. Roques, 636: Bien set ancontre vilenie Respondre san et corteisie); 2. a) fin xiies. respondre aucun « payer de retour par un signe, un geste, une parole semblables » (Partonopeus de Blois, éd. J. G. Gildea, ms. A, 1210, p. 458: sis salüe, Et cil l'ont molt bel respondüe); b) fin xiiies. repondre aucune rien « ne pas décevoir, se conformer à (un souhait, une attente) » (Sone de Nansai, 12144 ds T.-L.: pour respondre son plaisir); 3. ca 1200 intrans. « (d'un cheval) obéir à une excitation » (Renaud de Montauban, 185, 34, ibid.); ca 1210 (Herbert de Dammartin, Foulque de Candie, éd. O. Schultz-Gora, 55: Des [var. as] esperons ne li respont il mie). D. 1. 1180-1220 respondre a « être en rapport de conformité avec; correspondre à » (Gace Brulé, Chans., éd. H. Petersen Diggve, LXVIII, 42: c'Amors ne m'ait doneit pooir De conoistre s'ai cuer respont la chiere); 2. ca 1265 notion de coordination, de symétrie respondre a (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, 186, 59, p. 164: que lor membre [des chevaux] soient bien ordenés, et les uns bien respondans as autres). E. Répondre de 1. 1174-76 « fournir des explications, justifier [un acte] devant une instance judiciaire » respundre del mesdit (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 801); 2. fin xiies. « garantir; promettre; se porter garant de » (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 690: Du mesage ot Tristan parler, Au roi respont de lui porter); ca 1200 respondre de aucun (Guiot de Provins, Bible, 833 ds Œuvres, éd. J. Orr, p. 35); ca 1223 part. prés. subst. « garant » (Gautier de Coinci, Miracles, éd. V. Fr. Koenig, 2 Mir 18, 127: Plege ne respondant n'aroye); 3. 1580 réfl. se respondre de « avoir la certitude [de quelque chose] » (Montaigne, Essais, II, XII, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 502); id. se respondre que « id. » (Id., ibid., I, 31, p. 203); de là 4. 1636 respondre que « affirmer hautement que » (Monet, p. 761b). Du lat. vulg. respondĕre (fin ives., Peregr. Aetheriae, 24, 1: responduntur, d'apr. Vään., § 314), class. respondēre [à l'orig. terme de la lang. relig.: « s'engager en retour; répondre à un engagement solennellement pris », de spondere « promettre solennellement »] « faire une réponse oralement ou par écrit; répliquer, réfuter; répondre à un son, répéter, retentir; répondre à un appel, une citation de justice [notamment pour se justifier] (à basse époque « répondre pour quelqu'un, le défendre » Itala, Romains ds Blaise Lat. chrét.); « donner en retour, rendre l'équivalent; répondre à l'attente, aux efforts; être l'équivalent, conforme; cadrer avec, faire le pendant à ». Fréq. abs. littér.: 42 343. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 59 202, b) 79 090; xxes.: a) 61 766, b) 50 034. Bbg. Lanly (A.). Morphol. hist. des verbes fr. Paris, 1977, pp. 203-204. − Quem. DDL t. 21.