| RÉFRIGÉRATION, subst. fém. Refroidissement provoqué d'un corps, d'un milieu. Le circuit de circulation d'eau a pour but d'assurer la réfrigération des parties métalliques du moteur (Dumanois, Moteurs, 1924, p. 223).La température y est égale [dans les bureaux], car des appareils de chauffage et de réfrigération élèvent la température pendant l'hiver et l'abaissent pendant l'été (Carrel, L'Homme, 1935, p. 12).− Spécialement ♦ INDUSTR. ALIM. Opération consistant à abaisser la température (entre 0oet 4o) d'une denrée, d'un local, afin de permettre la conservation. Réfrigération de la viande, des fruits et légumes, du lait; réfrigération d'un local. 50 bateaux frigorifiques, en plus des chalutiers équipés pour la réfrigération et pour la congélation du poisson (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 93). ♦ MÉD. Refroidissement provoqué du corps humain (ou d'un organe), dans un but thérapeutique. On peut pratiquer: − soit une réfrigération généralisée, c'est l'hypothermie contrôlée; − soit une réfrigération localisée ne portant que sur certains organes, réfrigération des membres en cas de thrombose artérielle par exemple (elle supprime la douleur) (Lar. Méd.t. 31972). Prononc. et Orth.: [ʀefʀiʒeʀasjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1505 refrigeracion « action de rafraîchir » (Desdier Christol, Platine en francoys ds Mél. J. Séguy, p. 79); 1938 « procédé de conservation des denrées à basse température » (Mont.-Gottschalk). Empr. au lat.refrigeratio « rafraîchissement, fraîcheur », « soulagement ». Bbg. Vaganay (H.). Pour l'hist. du fr. mod. Rom. Forsch. 1913, t. 32, p. 148. |