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RÉCUPÉRABLE, adj.
Anton. irrécupérable.
A. − [En parlant de qqc.]
1. Qui peut être récupéré, recouvré. Créance, somme récupérable. (Dict. xxes.). [En parlant d'une chose abstr.] L'objet sonore, évanescent, lié au déroulement d'un temps irréversible et non récupérable (Schaeffer, Rech. mus. concr., 1952, p. 144).
2. Qui peut être récupéré, réutilisé. Déchets récupérables. Le joint doit être facilement démontable, réparable et récupérable (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 34).
3. DR. DU TRAV. Qui peut, qui doit être récupéré. Heures récupérables; jour de congé récupérable. (Dict. xxes.).
4. Que l'on peut recueillir, dont on peut s'emparer. Une certaine quantité récupérable de pétrole (Univers écon. et soc., 1960, p. 10-4)
B. − [En parlant de qqn]
1. DÉFENSE. (Réformé) qui peut être déclaré apte, récupéré pour le service armé. Récupérer tout ce qui est récupérable pour le service armé (H. Batailleds Lar. Lang. fr.).
2. Qui peut être réinséré dans la vie professionnelle ou sociale, ou dans un mouvement. Je te parle dans l'intérêt du Parti. Nous avons perdu beaucoup de monde depuis que les Allemands sont ici. Nous ne pouvons pas nous permettre de liquider ce garçon sans même examiner s'il est récupérable (Sartre, Mains sales, 1948, 1ertabl., 3, p. 27).Il y a un tas de crapules que vous dédouanez en douce. − N'embrouille pas tout (...): quand on décide de passer l'éponge, c'est que le type est récupérable (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 123).
REM.
Récupérabilité, subst. fém.a) Industr. Possibilité pour un matériau d'être réutilisé. Il est nécessaire de développer la notion « récupérabilité » des produits dès l'origine (Nuisances et environnement, juin 1976, n o51, p. 29 ds Clé Mots).b) Possibilité pour une personne d'être réinsérée dans la vie professionnelle ou sociale. À l'expiration du congé de longue durée, le fonctionnaire non encore reconnu apte, mais pour lequel le comité médical conclut à une récupérabilité ultérieure possible, est placé en disponibilité sans traitement (Encyclop. éduc., 1960, p. 294).
Prononc.: [ʀekypeʀabl̥]. Étymol. et Hist. 1468 ([Guillaume Fillastre,] La Thoison d'or, vol. II, f o13 v ods Gdf.), rare; de nouv. 1823 (Boiste Add.). Dér. de récupérer*; suff. -able*. Cf. le lat. médiév. recuperabilis « id. » xies. ds Latham. Fréq. abs. littér.: 13.