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* Dans l'article "QUINQUENNAL, -ALE, -AUX,, adj."
QUINQUENNAL, -ALE, -AUX, adj.
A. − Qui dure cinq ans, qui concerne une période de cinq ans. Budget, engagement, prescription, programme quinquennal(e). L'ère des plans quinquennaux qui ont un double objet: 1 donner à la Russie l'équipement industriel qui lui manquait; 2 collectiviser l'économie rurale (Vedel, Dr. constit.,1949, p. 211).Un « plan de priorité pour le reboisement » valable pendant les cinq années à venir (...) devait définir (...) les cadences à atteindre dans chacune des zones avant la fin de la période quinquennale (Forêt fr.,1955, p. 28).
− Rare. [En parlant d'une pers.] Dont la charge, le mandat dure cinq ans. Magistrat quinquennal (Ac.).
B. − Qui a lieu tous les cinq ans. Recensement quinquennal; renouvellement quinquennal d'une assemblée; fêtes quinquennales; jeux quinquennaux. Les bénéfices des caisses d'épargne doivent être répartis entre les déposants. En Belgique, la règle était que ces profits distribuables fassent l'objet de répartitions quinquennales (Baudhuin, Crédit et banque,1945, p. 220).Le Supplément au catalogue général [de la Bibliothèque nationale de Paris] (...) fera désormais l'objet de publications quinquennales (...). Le premier de ces suppléments doit paraître en 1965 et contenir les notices des ouvrages catalogués du 1erjanvier 1960 au 31 décembre 1964 (L'Hist. et ses méth.,1961, p. 1095).
Prononc. et Orth.: [kε ̃kenal], [kε ̃kεn(n)al], [kɥ ε ̃kenal], [kɥ ε ̃kεn(n)al], [kɥ ε ̃kɥenal], [kɥ ε ̃kɥ εn(n)al]. Plur. masc. [-o]. Littré, DG, Barbeau-Rodhe 1930, Warn. 1968 [kɥ ε ̃kɥ εnnal]; Lar. Lang. fr. [kε ̃kenal]; Rob. 1985 [kɥ ε ̃kenal], plus cour. [kε ̃kenal]; parfois [kɥ ε ̃kɥ εnnal] ou [kε ̃kεnnal]. V. questeur. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1520 [éd.] « qui a lieu tous les cinq ans » (Michel de Tours, trad. Suétone Tranquile, des Faictz et Gestes des douze Cesars, f o75 v o: jeuz quinquennaux); 2. 1740 « qui dure cinq ans » (Ac.). Empr. au lat.quinquennalis « id. », dér. de quinquennis « âgé de cinq ans, id. » (voir OLD), comp. de quinque (v. cinq) et annus (v. an). On note aussi quinquennial, au sens 1, en 1491 (Mer des histoires, II, 39d ds Rom. Forsch. t. 32 1913, p. 141). Fréq. abs. littér.: 40.
DÉR. 1.
Quinquennalité, subst. fém.Durée de cinq ans d'une charge, d'un mandat. La quinquennalité de la Chambre des députés (Besch.1845).Il eût été plus régulier de n'établir la septennalité qu'après la dissolution du corps nommé dans un autre système; il eût encore mieux valu se borner à la quinquennalité (Chateaubr., Mém.,t. 3, 1848, p. 234).− [kε ̃kεn(n)alite], [-ke-], [kɥ ε ̃kɥ εn(n)alite], [-kɥe-]. V. quinquennal. − 1reattest. 1830 (Balzac, Œuvres div., t. 2, p. 43); de quinquennal, suff. -ité, v. -té*.
2.
Quinquennat, subst. masc.Durée d'un plan quinquennal ou d'une charge. Quinquennat présidentiel. En Chine, les rapports officiels attiraient l'attention sur le fait que les progrès de l'agriculture furent très en retard par rapport à ceux du reste de l'économie lors du premier quinquennat (1953-1958) (Univ. écon. et soc.,1960, p. 36-10).− [kε ̃kena], [kε ̃kεn(n)a], [kɥ ε ̃kena], [kɥ ε ̃kɥ εn(n)a], [kɥ ε ̃kɥena], [kɥ ε ̃kɥ εn(n)a]. V. quinquennal. − 1reattest. 1948 (P. Pascal, in Paru, n o42, mai, p. 95 ds Quem. DDL t. 20); du rad. de quinquennal, suff. -at*.
BBG. − Quem. DDL t. 14 (s.v. quinquennalité).