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QUADRIVIUM, subst. masc.
HIST. [Dans le syst. d'enseign. du Moy. Âge] Division des arts libéraux comprenant les quatre disciplines à caractère mathématique suivantes: arithmétique, géométrie, astronomie et musique. C'étoit alors que des empereurs faisoient des lois pour bannir les mathématiciens et les sorciers; que les papes incendioient les bibliothéques de Rome. On étudioit avec ardeur dans les cloîtres le trivium et le quadrivium (Chateaubr., Essai Révol., t. 2, 1797, p. 232).Il convient de dire un mot de ce qu'étaient ou avaient été les « sept arts libéraux » qui y préparaient [à la scolastique]. Il s'agit, on s'en doute, du « trivium » et du « quadrivium » (autrement dit, les « trois routes » et les « quatre routes ») (Encyclop. éduc., 1960, p. 12).
Prononc. et Orth.: [kwadʀivjɔm], [ka-]. V. quadri-. Att. ds Ac. dep. 1878. Plur. des quadriviums. Étymol. et Hist. 1797 (Chateaubr., loc. cit.). Empr. au b. lat.quadrivium, de même sens (Boèce), empl. fig. du lat. class. quadrivium « carrefour », comp. de quadri- (de quattuor « quatre ») et de -vium (de via « chemin, route, voie »). Cf. dès ca 1210 quadruve « quadrivium » (Dolopathos, 51 ds T.-L., s.v. cadruve) et quadrivial « qui se rapporte au quadrivium » (1360, Oresme, Quadrip., ms. B.N., fr. 1349, f o4b ds Gdf.).