| * Dans l'article "PÉTROGRAPHIE,, subst. fém." PÉTROGRAPHIE, subst. fém. Science ayant pour objet l'étude de la composition chimique et minéralogique des roches et des minéraux, et celle de leur formation; cette étude elle-même. Au XIXesiècle, les observations se multiplient, la géologie devient une science et un corps de doctrine se constitue. La paléontologie et la pétrographie vont devenir des disciplines voisines, mais relativement indépendantes (Furonds R. gén. sc., t.63, 1956, p.27).L'examen de la zone profonde des chaînes successives ramène toujours aux mêmes problèmes de pétrographie, de géophysique et de thermodynamique (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.502).Prononc. et Orth.: [petʀ
ɔgʀafi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Comp. de pétro- (v. pétrogale) et -graphie*. DÉR. 1. Pétrographe, subst.Celui, celle qui est spécialisé(e) en pétrographie. Dans la conception des pétrographes, les roches sont des agrégats plus ou moins nettement individualisés de minéraux; elles constituent la croûte terrestre ou lithosphère (Brajnikov, Pétrogr. et rayons X, 1936, p.7).Une évolution des méthodes de recherche a conduit les pétrographes à l'utilisation systématique de l'analyse chimique quantitative, combinée avec l'examen microscopique, pour déterminer la nature des minéraux constituants (Hist. gén. sc., t.3, vol. 1, 1961, p.365).− [petʀ
ɔgʀaf]. − 1reattest. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.); de pétrographie, suff. -graphe*. 2. Pétrographique, adj.Qui est relatif à la pétrographie. Essais pétrographiques. Aussi bien du point de vue chimique général que du point de vue minéralogique et pétrographique, la notion de la persistance d'un des états en question sous des conditions données s'impose comme essentielle (Niggli, Loi phases minér. et pétrogr., t.1, 1938, p.9).La craie phosphatée (...) présente tous les caractères d'un accident pétrographique, développé en pleine craie blanche (...) à l'intérieur même du Bassin parisien (Cayeux, Causes anc. et act. géol., 1941, p.11).La classification pétrographique de Fouqué et Michel-Lévy a été remaniée et enrichie par A. Lacroix qui en fit un instrument de recherche remarquable pour notre connaissance des processus lithologiques (Hist. gén. sc., t.3, vol. 2, 1964, p.486).− [petʀ
ɔgʀafik]. Att. ds Ac. 1935. − 1reattest. 1795 (Carte pétrographique du St. Gothard [titre] ds Chr. de Mechel, Itinéraire du St. Gothard, Bâle, in fine d'apr. Quem. DDL t.30; de pétrographie, suff. -ique*). |