| PÉTARADER, verbe intrans. A. − [Le suj. désigne un cheval, un âne...] Faire une série de pets en ruant. Nous entendîmes un piétinement comme d'un cheval qui pétarade (Alain-Fournier, Meaulnes, 1913, p.270): . Le maquignon, qui n'était point sans connaître la grosse fortune de l'acheteur, et son goût pour les étalons furieux, sortit ce jour-là de ses écuries de véritables Pégases qui pétaradaient...
Jammes, Mém., 1921, p.239. B. − P. anal. Faire une série de détonations, de bruits secs et violents. Automobile, moteur, motocyclette qui pétarade. Les bouchons de champagne pétaradaient de toutes parts (Cendrars, Dan Yack, Plan de l'Aiguille, 1929, p.11).Une fusillade pétaradait (Vialar, Morts viv., 1947, p.14).Les motocyclistes firent le tour du terre-plein en pétaradant (Sartre, Mort ds âme, 1949, p.184). REM. Pétaradant, -ante, adj.Qui fait des détonations, des bruits secs et violents. Une moto pétaradante (Morand, Fr.-la-Doulce, 1934, p.47).La lanière du fouet encageait l'homme dans un dédale de paraphes aériens, sifflants, pétaradants (Cendrars, Homme foudr., 1945, p.198). Prononc. et Orth.: [petaʀade], (il) pétarade [-ʀad]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1560 petarrader «faire des pétarades» (Alector, p.67 ds La Curne); 1934 part. prés. adj. «faire entendre une série d'explosions (d'un moteur)» (Morand, loc. cit.). Dér. de pétarade*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 12. |