| * Dans l'article "PYTHIQUE,, adj." PYTHIQUE, adj. ANTIQ. Jeux pythiques. Jeux qui se célébraient tous les quatre ans à Delphes, en l'honneur d'Apollon pythien. Synon. jeux pythiens (v. pythien).Les jeux de la Grèce, isthmiques, olympiques, pythiques, néméens, exercices d'une société qui produisait tout par ses esclaves (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 183).Les textes littéraires nous plongent dans l'atmosphère des grandes fêtes olympiques et pythiques (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 470).− Littér., empl. subst. Les pythiques. Les odes de Pindare écrites en l'honneur des vainqueurs aux jeux pythiques et formant un des livres des Épinicies. − Rare. [Corresp. à pythie B] Qui a des dons de divination. Je me réjouis d'avance de ce qu'elle me dira ensuite de toi; tu sais, elle dit des choses qu'on peut approfondir indéfiniment, elle a vraiment quelque chose de pythique! (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 157). REM. 1. Pythiade, subst. fém.Intervalle de quatre ans entre deux célébrations des jeux pythiques. (Ds GDEL). 2. Pythionique, subst. masc.Vainqueur des jeux pythiques. Les olympioniques étaient couronnés d'olivier sauvage. (...) Les pythioniques de laurier, et plus anciennement de chêne suivant Ovide (Chénier, Bucoliques, 1794, p. 259). Prononc. et Orth.: [pitik]. Ac. 1762-1878: pythiques adj. plur.; 1935: pythique. Étymol. et Hist. 1690 (Fur., s.v. jeu). Empr. au gr.
Π
υ
θ
ι
κ
ο
́
ς « pythique, pythien »; cf. angl. pythic games (1603, v. NED). |