| PYRRHIQUE1, subst. fém. ANTIQ. GR. Danse guerrière, particulièrement en honneur à Sparte et en Crète puis importée à Rome, exécutée le plus souvent au son de la flûte et sur un mode rapide par des hommes en armes simulant un combat. (Il parle bas à l'oreille de Ménélas) (...). Au lieu de mimer la pyrrhique, Qu'autrefois on nous enseigna, Danse noble, danse classique, En tous lieux maintenant voilà Qu'on danse une chose excentrique Et sans nom, qui ressemble à ça... (Il danse un pas échevelé) (Meilhac, Halévy,Belle Hélène, 1865, III, 5, p. 265).Ce jeune César (...) faisait d'abord un plaisant soldat (...) il avait grand' peine à marquer le pas sur l'air de la pyrrhique (A. France,Vie littér., 1892, p. 253).Les Spartiates initiaient déjà les enfants de cinq ans aux figures de la pyrrhique ou danse armée (Arts et litt., 1935, p. 44-7).− P. anal. Danse qui rappelle la pyrrhique, qui s'en inspire. Chaque fois que l'aiguille atteint un chiffre, des portes s'ouvrent et se ferment sur le fronton de l'horloge, et des jaquemarts armés de marteaux, sortant ou rentrant brusquement, frappent l'heure sur le timbre en exécutant des pyrrhiques bizarres (Hugo,Rhin, 1842, p. 259).Il était attaché au tronc d'un hêtre. Une quarantaine de forcenés dansaient autour une ronde frénétique, une danse du scalp, une pyrrhique née d'une exaltation folle (La Varende,Amours, 1944, p. 213). ♦ Empl. en appos. avec valeur d'adj. La musique du troisième acte [d'Agadaneca], qui est une espèce de ballet en danse pyrrhique, est de M. Galenberg (Stendhal,Rome, Naples et Flor., t. 2, 1817, p. 6).Les ballets Russes apportaient en France (...) leurs danses pyrrhiques (Meunier,Danse class., 1931, p. 11). Rem. ,,À Rome, le nom de pyrrhique est donné à des danses variées, mais qui ne paraissent pas avoir été nécessairement guerrières`` (Lavedan 1964). Prononc. et Orth.: [piʀik]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Ca 1380 la dance de la perrique (Jean Lefèvre, Vieille, 42 ds T.-L.); 1762 adj. (Ac.). Empr. au lat.pyrrhicha, nom d'une danse guerrière des Lacédémoniens, gr. π
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η, subst. fém., (de l'adj. π
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ς, dér. de π
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ς « rougeâtre, roux »), danse qui serait ainsi désignée du nom de son inventeur (Chantraine, s.v.
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ς). |