| * Dans l'article "PYLORE,, subst. masc." PYLORE, subst. masc. ANAT. Orifice inférieur de l'estomac faisant communiquer l'estomac avec le duodénum. L'insertion du canal cholédoque est à deux décimètres du pylore dans le bouc (Cuvier, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 29).C'est comme ça qu'il sentait les choses, lui, Lempreinte, toujours à cause de son ulcère, placé à deux doigts du pylore, bien térébrant, bien atroce (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 235).Simon avait beau se dire qu'après tout, ils ne pouvaient rien y changer, la perspective de l'explication lui contractait le pylore (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 134).REM. Pylorisme, subst. masc.Tendance au spasme de la musculature du pylore (d'apr. Garnier-Del. 1972). Prononc. et Orth.: [pilɔ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1552 (Rabelais, Quart Livre, XXX, 24, éd. R. Marichla, p. 142). Empr. au b. lat.pylorus, de même sens, gr. π
υ
λ
ω
ρ
ο
́
ς « gardien des portes, portier; pylore », comp. de π
υ
́
λ
η « porte » et de ω
́
ρ
α « soin, souci ». Fréq. abs. littér.: 251. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 230, b) néant; xxes.: a) 7, b) 12. DÉR. Pylorique, adj.,anat. Qui appartient au pylore, relatif au pylore. Artère, orifice, valvule pylorique. J'ai cru remarquer que la rate des poissons à appendice pylorique est très peu développée (Cl. Bernard, Notes, 1860, p. 45).− [pilɔ
ʀik]. Att. ds Ac. dep. 1835. − 1reattest. 1765 (Encyclop.); de pylore, suff. -ique*. − Fréq. abs. littér.: 29. |