| * Dans l'article "PUSÉYSME, PUSEYISME,, subst. masc." PUSÉYSME, PUSEYISME, subst. masc. HIST. RELIG. [Au xixes.] Tendance d'une fraction de l'Église anglicane qui cherchait à se rapprocher de la religion catholique en rétablissant certains cultes et rites propres à la liturgie romaine. Il y avait Théologos Théologie. Il bavarda (...) sur le puseyisme et le consubstantialisme (Baudel.,Nouv. Hist. extr., 1857, p. 269).L'anglicanisme était travaillé dès cette époque par les tendances qui se sont depuis affirmées et condensées dans le puséysme. Le docteur Jaquemin Hérode était de cette nuance anglicane qui est presque une variété romaine (Hugo,Travaill. mer, 1866, p. 233).REM. Puséyste, puséiste, subst.Partisan du puséysme. Les puséystes sont à peu près les seuls aujourd'hui qui recommandent d'appliquer à l'étude des sciences physiques les préceptes de la théologie (Revue Britannique ds Besch.1845-46).Empl. adj. Qui appartient au puséysme. Le parti puséiste vit bon nombre de ses adhérents les plus distingués passer avec armes et bagages dans l'Église catholique (A. Révilleds R. des Deux-Mondes, 15 mars 1875, p. 286 ds Littré Suppl. 1877).Puseyiste ds Lar. 19e-Lar. encyclop., Quillet 1965, Lexis 1975, Hachette 1980, Rey-Gagnon Anglic. 1980. Prononc. et Orth.: [pyzeism̭]. Littré: pyséysme, ,,on écrit aussi et mieux puséisme``. Rob., Lar. Lang. fr.: puseyisme. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 211: puseïsme. Étymol. et Hist. 1856 puséisme (d'apr. Bonnaffé in French Quarterly, t. 4, sept. 1922, p. 170); 1866 puséysme (Hugo, loc. cit.). Empr. à l'angl.puseyism (1838 ds NED) dér. du nom du Professeur E. B. Pusey (1800-1882) qui participa au mouvement de renaissance religieuse favorable au retour à certains principes catholiques dans l'Église d'Angleterre, appelé Mouvement d'Oxford (NED). |