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* Dans l'article "PUSTULE,, subst. fém."
PUSTULE, subst. fém.
A. − PATHOL. Petite lésion cutanée, caractérisée par un soulèvement épidermique plus ou moins purulent. Pustules de l'herpès, de l'impétigo, de la variole, de la vaccine; être couvert de pustules; visage, corps mangé de pustules. Les butors de la campagne empuantirent les classes, de leur linge peu renouvelé. Des pustules et des rougeurs ponctuèrent le coin des lèvres, le front et les joues adolescentes (Adam,Enf. Aust., 1902, p. 298).V. bubon ex. 1.
Pustule maligne. ,,Forme la plus commune du charbon chez l'homme`` (Garnier-Del. 1972).
B. − P. anal.
1. BOT. ,,Petite vésicule envahissant les feuilles ou les tiges des plantes`` (Bén.-Vaesk. Jard. 1981). Des aloès couverts de pustules roses (Flaub.,Tentation, 1849, p. 408).
2. ZOOL. Chacune des petites saillies couvrant la peau de certains animaux. Pustules du crapaud. Son monstre fabuleux (...) a des pustules sur le dos et (...) n'est pas un lézard (Hugo,Misér., t. 1, 1862, p. 686).
REM. 1.
Pustulation, subst. fém.,pathol. Formation de pustules sur le corps dans une affection cutanée (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972).
2.
Pustuler, verbe.a) Empl. intrans. α) Se couvrir (comme) de pustules. Des viandes surmenées comme à Fort-Gono et qui n'en finissent pas non plus de pustuler et de cuire (Céline,Voyage, 1932, p. 226). β) Proliférer comme des pustules. Voyez remuer ces eaux qu'on croi-rait immobiles. De faibles rides rondes naissaient continuellement et s'élargissaient autour de points qui pustulaient sur le glacis bronzé. La peau du petit lac recevait en mille endroits des piqûres de moustiques et les véhiculait jusqu'à ses rives sur des vaguelettes circulaires (Malègue,Augustin, t. 2, 1933, p. 128).b) Empl. trans., au fig. Produire comme des pustules. Il raffolait de la politique à présent et les journaux du midi en pustulent de la politique et de la vivace (Céline,Voyage, 1932, p. 486).
3.
Pustulent, -ente, adj.,hapax. Qui présente des pustules. Tu viens défendre la gangrène? (...) Sauver quoi? (...) Le moignon pourri! Les larves? Les mouches? Le bubon! Jamais la viande pustulente! (Céline,Mort à crédit, 1936, p. 544).P. métaph. Ma lassitude s'aggravait devant ces étendues de façades, cette monotonie gonflée de (...) commerce et de commerce encore, ce chancre du monde, éclatant en réclames prometteuses et pustulentes (Céline,Voyage, 1932, p. 255).
Prononc. et Orth.: [pystyl]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1300 méd. (La Chirurgie de l'abbé Poutrel, 55, v o3 ds Mél. Lecoy, p. 547); en partic. 1568 pustules malignes (Paré, Anat., XXIV, 5 ds Œuvres, éd. J. F. Malgaigne, t. 3, p. 363); 2. 1849 bot. des aloès couverts de pustules roses (Flaub., loc. cit.). Empr. au lat. d'époque impérialepustula « pustule, ampoule », dér. de pus, puris, v. pus. Fréq. abs. littér.: 54.
DÉR.
Pustulé, -ée, adj.,rare. Couvert de pustules; qui porte des pustules. Ce monde, cette foule qui est autour de nous, ce sont (...) des infirmes, vrais ou faux, pitoyables ou menaçants; qui cul-de-jattes, se traînent sur des mains en forme de pieds; qui sans yeux; cul bancroche, lépreux, idiots, pustulés, épileptiques (Loti,Fleurs ennui, 1882, p. 37). [pystyle]. 1resattest. 1560 [éd.] visage ... pustulé (Alector, f o32 v ods Gdf.), attest. isolée, à nouv. 1842 (Ac. Compl.); de pustule, suff. *.