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PULPER, verbe trans.
Vieilli. Réduire en pulpe (v. ce mot A 2). Si on (...) pulpe [la racine de l'arum tacheté], elle irrite fortement les yeux et les narines, et fait naître sur la peau des rougeurs et des ampoules (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 102).Supposons qu'une laverie ait du minerai inlavable à l'eau; elle doit pulper et laver autrement qu'à l'eau (Ratel, Prépar. mécan. minerais, 1908, p. 325).[Il est utile] de faire usage de viande pulpée (Le Gendreds Nouv. Traité Méd.fasc. 7 1924, p. 356).
REM.
Pulpoir, subst. masc.,pulpoire, subst. fém.,pharm. Spatule courbe et très large servant à pulper (d'apr. Lar. encyclop.). Voici les recettes des conserves prescrites par le Codex. Conserve de roses rouges récentes. Pétales de roses rouges mondés de leurs onglets, 150 parties; sucre blanc pulvérisé, 300 parties: au tout trituré et passé, à l'aide d'un pulpoir, à travers un tamis de crin très-serré, on ajoute: sucre blanc cuit en consistance d'électuaire et un peu refroidi, 1 200 parties (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 215).Fém. ds dict. xixes. et Lar.
Prononc. et Orth.: [pylpe], (il) pulpe [pylp]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1821 (Kapeler, Caventou, loc. cit.). Dér. de pulpe*; dés. -er.
DÉR.
Pulpation, subst. fém.,pharm. Opération mécanique ayant pour objet de réduire une substance végétale en pulpe. (Dict. xixeet xxes.). On dit aussi pultation. (Ds Rob., Lar. Lang. fr.). −[pylpasjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. − 1reattest. 1824 (Nysten); de pulper, suff. -(a)tion*.