| * Dans l'article "PUGILISTE,, subst. masc." PUGILISTE, subst. masc. A. − HIST. (Antiq.). Athlète pratiquant le pugilat. Le boxeur − notre contemporain − ne se souvient pas que son ancêtre grec − le pugiliste − utilisait, comme lui, les haltères pour sa préparation (Jeux et sports, 1967, p. 1280). B. − Boxeur. [New-York] c'est une grande estrade de distribution de prix d'où nos pugilistes reviennent avec des millions (Morand, New-York, 1930, p. 267). REM. 1. Pugile, subst. masc.,synon. vieilli (aux sens A et B).Il est des têtes (...) d'Hercule, où le célèbre antiquaire [Winckelmann] a remarqué des oreilles aplaties avec un gonflement dans les ourlets cartilagineux; il en a conjecturé que de semblables oreilles désignaient les athlètes, les pugiles frappés dans l'arène (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 378).Si jamais vaurien fut très justement mal famé dans les cités et dans les arènes du Midi, c'était bien (...) celui-là, de qui le nom, inopinément prononcé, troublait les plus déterminés pugiles (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 254). 2. Pugilistique, adj.Relatif à la boxe. Sport pugilistique. Le Central Sporting Club (...) donne une soirée pugilistique dont il affirme qu'elle sera appréciée par les vrais amateurs (Camus, Été, 1954, p. 33). Prononc. et Orth.: [pyʒilist]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1789 (Cour. de l'Europe, 9 juin, XXV, p. 391 ds Proschwitz Beaumarchais, p. 287). Prob. empr. à l'angl. pugilist att. seulement en 1790 ds NED mais qui s'explique comme une formation parallèle à pugilism (1789 ds NED Suppl.2) alors que le lat. pugil, -ilis « athlète qui pratique le combat avec les poings » sur lequel pugilism a été formé avait déjà été empr. par l'angl. (xviies. ds NED) et par le fr. (1531 pugille Miroir historial, 9, 28 ds Delb. Notes mss d'apr. FEW; 1566 pugile S. Colin, Traicté contenant le regime & façon de vivre, 108 d'apr. Arveiller ds Mél. J. Horrent, p. 11; 1584 pugil Pibrac, Quatrains, 72 ds Hug.). |