| * Dans l'article "PTÉR(O)-, PTER(O)-,(PTÉR-, PTÉRO-, PTER-, PTERO-), élém. formant" PTÉR(O)-, PTER(O)-,(PTÉR-, PTÉRO-, PTER-, PTERO-) élém. formant I. − Élém. empr. au gr. π
τ
ε
ρ
ο-, de π
τ
ε
ρ
ο
́
ν « plume d'aile, aile, chose en forme d'aile » ou, plus rarement « rangée de colonnades », entrant dans la constr. de termes sav. appartenant le plus souvent au vocab. de la zool. et de la paléont.; le 2eélém. est le plus souvent un élém. formant issu du gr. A. − ZOOL., PALÉONT. [Ptér(o)- corresp. à aile I] 1. [Les mots constr. désignent des genres, et dans ce cas, génèrent fréq. des subst. masc. dér. en -idés désignant la famille correspondante (ou plus rarement des niveaux plus élevés dans la taxinomie)] a) [Le 2eélém. est un suff. sav.] :
pteria , subst. fém., malacol. Genre de la famille des Ptériidés. Synon. avicule.Pteria margaritifera est l'Huître perlière du Pacifique et de l'Océan Indien; sa coquille noirâtre atteint 20 cm de diamètre (...). L'Huître de Ceylan, P. vulgaris, à valves minces, ne dépasse guère 10 cm (Zool., t. 1, 1963, p. 1107 [Encyclop. de la Pléiade]). Ptériidés , subst. masc. plur.Famille de Mollusques, de la classe des Lamellibranches. Certains [Lamellibranches] produisent des coquilles nacrées, les plus connues étant celles de la famille des Ptériidés qui comprennent les Huîtres perlières (Encyclop. Sc. Techn.t. 71972, p. 252).V. ostréidés s.v. ostré- ex. de Zool. b) [Le 2eélém. est un élém. formant issu du gr.] V. ptérocère (s.v. -cère), ptérodactyle, ptéropodes, ptérosaures et aussi: ptéranodon (-anodon, de -an +-odon), subst. masc., paléont. Reptile volant, genre de Ptérosauriens de la famille des Ptéranodontidés. Les Ptéranodons, du Crétacé supérieur d'Amérique du Nord et de Russie, étaient les Reptiles volants les plus gros et les mieux adaptés au vol (...). Le crâne était allongé et se terminait (...) par un long bec dépourvu de dents (Encyclop. Sc. Techn., t. 9, 1973, p. 240). Ptéranodontidés , subst. masc. plur.Famille de Reptiles volants de l'ordre des Ptérosauriens. V. ptérodactylidés, rem. s.v. ptérodactyle ex. de Encyclop. Sc. Techn. pteraspis (-aspis, du gr. α
̓
σ
π
ι
́
ς « bouclier »), subst. masc., paléont. Poisson cuirassé, au corps enfermé dans un double bouclier de plaques dorsales et ventrales, localisé dans le Silurien supérieur et le Dévonien (type de la sous-classe des Ptéraspidomorphes) (d'apr. GDEL). [Le] corps [des Poissons apparus au milieu des temps primaires] était protégé par un revêtement de plaques osseuses, très résistantes, une véritable armure, qui a valu à ces Vertébrés primitifs le nom de Poissons cuirassés (...). Voici (...) quelques-unes de ces étranges créatures: Pteraspis, dont le corps était allongé; Cephalaspis, qui avait un bouclier céphalique semi-circulaire (Boule, Conf. géol., 1907, p. 85). Ptéraspidomorphes , subst. masc. plur. dér.Les Ostracodermes se scindent en deux groupes (...); les Céphalaspidomorphes [dér. de cephalaspis (supra ex. de Boule)], dont le corps aplati dorso-ventralement est caractérisé par un fort bouclier céphalique qui recouvre tout sa moitié antérieure; et les Ptéraspidomorphes, au corps un peu plus comprimé latéralement (Encyclop. univ.t. 121972, p. 286). pteraster , subst. masc.Genre d'Échinodermes de la classe des Astérides. La famille des Ptérastéridés, avec le genre Pteraster dont la caractéristique est de posséder des épines ambulacraires soutenues par une membrane constituant une sorte d'éventail (...) et de porter ses œufs fécondés dans une poche sur la face dorsale (Encyclop. Sc. Techn.t. 11969, p. 810). Ptérastéridés , subst. masc. plur.Famille de la classe des Astérides. V. supra ex. de Encyclop. Sc. Techn. pterophyllum , subst. masc., ichtyol. ,,Genre de poissons acanthoptères du Brésil, aux magnifiques couleurs`` (Quillet 1965). La famille des Cichlidés [poissons d'eau douce, voisins des perches, le plus souvent tropicaux, dont plusieurs espèces sont utilisées en aquarium] offre des espèces aux couleurs très brillantes, parmi lesquelles nous citerons (...) les Pterophyllum scalare (Guyane et Amazonie) aux formes extrêmement décoratives (Encyclop. Sc. Techn.t. 11969, p. 652). c) [Le 2eélém. est un élém. formant issu du gr. par l'intermédiaire du lat.] :
ptérobranches (-branches, empr. au lat. sc. -branchus ou -branchia, de branchia « branchies », du gr. β
ρ
α
́
γ
χ
ι
α), subst. masc. plur.Classe de l'embranchement des Stomocordés comprenant des animaux ayant l'aspect de Bryozoaires, vivant fixés en colonies ou en associations très serrées et dont une seule espèce est libre (d'apr. Lar. encyclop.). Les Ptérobranches mesurent quelques dixièmes de millimètre et au maximum 5 mm (...). La fonction respiratoire est assurée essentiellement par les bras tentaculaires qui jouent le rôle de branchies externes plumeuses (Encyclop. Sc. Techn.t. 91973, p. 239).Empl. adj., vieilli. ,,Qui a des branchies en forme d'ailes ou de nageoires`` (Littré). d) [Le 2eélém. est un subst. fr.] V. ptérosauriens. Rem. On relève Ptérocles, pterocles (d'un élém. -ocles ou -cles d'orig. obsc.), subst. masc., ornith. Genre de la famille des Ptéroclididés. Pterocles lichtensteinii, synon. de ganga de Lichtenstein (Zool., t. 4, 1974, p. 539 [Encyclop. de la Pléiade]). Ptérocli(di)dés, subst. masc. plur. Famille de l'ordre des Colombiformes (de colombe). Proches des Pigeons, les Ptéroclididés en diffèrent toutefois par leur silhouette très allongée (ailes et queue pointues, pattes courtes aux tarses emplumés) et par leur mode de vie (Cuisin 1969). Les Gangas ou Ptéroclidés (Zool., t. 4, 1974, p. 538 [Encyclop. de la Pléiade]). 2. [Le mot constr. désigne un élém. anatomique; le 2eélém. est un suff. sav.] :
ptérion , subst. masc., anat. (craniométrie). ,,Point de la voûte crânienne où se rencontrent les sutures des os frontal, temporal, pariétal et sphénoïde. L'ensemble de ces sutures forment la lettre H. On dit aussi point ptérique`` (Verch.-Bud. 1981) (v. infra ptèrerem. 2 a).Rem. Ce dér. sav. du gr. π
τ
ε
ρ
ο
́
ν « aile » a été appelé ainsi par Broca p. anal. de forme. B. − BOT. [Ptér(o)- corresp. à aile II A 2; le 2eélém. est issu du gr.]: ptérocarpe, pterocarpus , subst. masc.Genre d'arbres, de la famille des Papilionacées, tribu des Dalbergiées (v. palissandre A), largement répandu en Amérique, en Afrique et en Inde (d'apr. Encyclop. Sc. Techn. t. 8 1972, p. 707). Les pterocarpus sont des arbres ou des arbrisseaux à feuilles imparipennées, stipulées, isolées, à fleurs réunies en grappes ou en panicules axillaires; le fruit est une gousse à une seule graine, entouré d'une aile membraneuse (Lar. encyclop.).Empl. adj. Ptérocarpe (s.v. -carpe B 1). pterocarya, ptérocaryer (-carya, -caryer, du gr. κ
α
ρ
υ
́
ο
ν « noix, noisette »), subst. masc.Genre de la famille des Juglandacées. Le Pterocarya fraxinifolia, du Caucase, est un arbre d'alignement, rencontré aussi dans les parcs; ses drupes, indéhiscentes, forment de longues grappes pendantes; chaque drupe est accompagnée de 2 bractéoles membraneuses qui lui font 2 ailes (Bot., 1960, p. 1104 [Encyclop. de la Pléiade]). C. − CHIM. [Ptér(o)- implique un rapport avec les ailes des papillons]: ptéridine , subst. fém.Noyau hétérocyclique azoté C6H4N4, présent dans de nombreux produits naturels comme les ptérines ou l'acide folique (vitamine antianémique du groupe B) sous forme substituée: en position 2 par un groupement aminé, en position 4 par un groupement hydroxyle (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972). ptérine(s)(ptérine, ptérines) , subst. fém.Pigment(s) coloré(s) des ailes de papillons dont le noyau est constitué par l'amino- 2 hydroxy- 4 ptéridine (d'apr. Duval 1959). La première ptérine isolée et identifiée a été la leucoptérine (papillon Gonepteryx rhamni); des ailes de Pieris, on a isolé la xanthoptérine, l'érythroptérine, etc. (Encyclop. univ.t. 131972,p. 66).Rem. En compos. a) -ptérine. V. supra ex. de Encyclop. univ. b) Ptérin(o)-. Ptérinophore, subst. masc. Pour certains chromatophores jaunes, qui doivent leur couleur au pigment que l'on appelle ptérine (...), on a adopté le nom de ptérinophores (Encyclop. Sc. Techn. t. 3 1970, p. 260). ptéroïque , adj.Acide ptéroïque. Acide constitué par un noyau ptéridine substitué lié à une molécule d'acide paraaminobenzoïque par l'intermédiaire d'un chaînon méthylénique [de méthylène]; constituant commun des facteurs vitaminiques du groupe de l'acide folique (d'apr. Méd. Biol. t. 1 1970). ptéroyle , subst. masc.,,Radical monovalent dérivant de l'acide ptéroïque par enlèvement d'un groupement OH en position 6`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Rem. En compos. Ptéroylglutamique. L'acide folique, facteur de croissance, est un acide ptéroylglutamique (Encyclop. univ. t. 13 1972, p. 66). Rem. 1. a) Empr. au gr. Ptérophore (de π
τ
ε
ρ
ο
φ
ο
́
ρ
ο
ς « qui porte des ailes »), subst. masc.
α) Entomol. Ptérophore, pterophorus. Petit papillon, dont la chenille vit sur les liserons (Pterophorus monodactylus), genre de Lépidoptères, type de la famille des Ptérophoridés (d'apr. Lar. encyclop.). Il y (...) a [des papillons] qui, comme le ptérophore ou porte-plume, volent parmi les graminées avec deux ailes simples faites comme deux plumes à écrire (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 153). Ptérophoridés, subst. masc. plur. Famille de Lépidoptères. Les Ptérophoridés ont des ailes profondément divisées dans le sens de la longueur, les faisant paraître comme formées de longues plumes (Encyclop. Sc. Techn. t. 7 1972, p. 312).
β) Relig. antiq. [Dans l'Égypte hellénistique] Prêtre qui gardait, et portait dans les processions, les livres sacrés, une plume sur la tête étant l'insigne de sa fonction (d'apr. Lar. encyclop.). Ptérope, pteropus, subst. masc., mammal. Genre représentatif de la famille des Ptéropidés. [La] famille [des Pteropidae] compte le géant de l'ordre Pteropus vampyrus dont l'envergure peut atteindre cent cinquante centimètres, mais renferme aussi des espèces pas plus grandes que certains Microchiroptères (Zool., t. 4, 1974, p. 942 [Encyclop. de la Pléiade]). Ptéropidés, subst. masc. plur. Famille de l'ordre des Cheiroptères, sous-ordre des Mégachiroptères. Les Roussettes, comme tous les Ptéropidés, ont un museau de la forme de celui du Renard, et un corps relativement court par rapport à l'envergure alaire, une fourrure dense et délicate (Encyclop. Sc. Techn. t. 3 1970, p. 213). b) Empr. au gr. par l'intermédiaire du lat. Ptérome, subst. masc.
α) Archit., vx. Aile d'un bâtiment (v. aile II C 1 a); rang de colonnes autour d'un édifice (v. aile II C 1 b) (d'apr. Lar. encyclop.).
β) Zool. ,,Ensemble des plumes tectrices internes des ailes des oiseaux`` (Littré). c) Empr. au lat. sc. Ptérochrose, ptérochroze (de pterochroza, comp. de ptero- et chroza, du gr. χ
ρ
ω
́
ζ
ω « teindre, colorer »), subst. masc. entomol. Sauterelle d'Amérique, qui ressemble à s'y méprendre, aux feuilles sèches au milieu desquelles elle vit, genre d'insectes orthoptères de la famille des Acrididés (d'apr. Lar. encyclop.). Le groupe des ptérochrozes (Zool., t. 2, 1969, p. 679 [Encyclop. de la Pléiade]). Les Ptérochroses, grandes sauterelles foliacées, ont « poussé à l'extrême » l'imitation des feuilles mortes: des taches microscopiques miment chez elles les attaques de Champignons ou des « mines » de larves d'Insectes phytophages (Encyclop. Sc. Techn. t. 8 1972, p. 39). Ptéryle, ptérylie (de pteryla, comp. de pter- et -yle, du gr. υ
́
λ
η « bois, forêt »), subst. fém., ornith. Surface de la peau des oiseaux où s'insèrent les plumes. [Les plumes] sont limitées à des plages spéciales, les ptéryles (E. Perrier, Zool., t. 4, 1931, p. 3140). [Chez les Oiseaux] les rares parties corporelles nues, les aptéries, présentent souvent une vive coloration et une intense vascularisation (...); les ptérylies, par contre, sont en général incolores (Encyclop. Sc. Techn. t. 8 1972, p. 487). 2. Adapt. du gr. Ptère, subst. masc. a) Anat., vieilli. ,,Partie ascendante de la grande aile du sphénoïde, comprise entre le frontal, l'écaille temporale et l'angle antérieur inférieur du pariétal`` (Littré). b) Mus. [Chez les Grecs] les instruments sont rangés en trois catégories: les instruments à vent, tels que les flûtes, les hydraules (orgues) et les ptères, instruments probablement en forme d'aile, comme le chalumeau ou flûte de Pan, qui sont formés de tuyaux de différentes longueurs (F. Clément, Hist. gén. mus. relig., 1860, p. 12). 3. Ptéropsidales, ptéropsidées, pteropsida (du lat. sc. pteropsis [pter- + -opsis] nom d'une fougère, v. Baillon t. 3 1891), subst. masc. plur., bot. a) Vieilli. Groupe de plantes vasculaires à grandes feuilles comprenant les Filicinées, les Gymnospermes et les Angiospermes. Le grand anatomiste américain Jeffrey introduisait une dichotomie fondamentale, reposant sur l'architecture des pousses [des plantes vasculaires]: types à petites feuilles ou Lycopsida [de Lycopsis, Borraginées] (Lycopodes, Equisetum), types à grandes feuilles ou Pteropsida (...). Jeffrey (...) met dans les Pteropsida, avec les Fougères, et les Gymnospermes et les Angiospermes (toutes plantes qui étaient à ses yeux de descendance filicéenne [v. filicinées étymol.]) (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 780). b) Classe de Ptéridophytes. Synon. filicinées. Sont des Phyllinées les Filicales et les Spermatophytes; sont des Phylloïdées les Lycopodiales et les Équisétales. Les Ptéridophytes du groupe des Phyllinées reçoivent parfois le nom de Ptéropsidales, qui rappelle que leurs feuilles ont la valeur de celles des Pteris, et les Phylloïdées celui de Lycopsidales qui évoque les feuilles des Lycopodiales (Bot., 1960, p. 529 [Encyclop. de la Pléiade]). Ptéropsidées. La classe est représentée de nos jours par de très nombreuses espèces (Encyclop. Sc. Techn. t. 9 1973, p. 236). V. filicales, rem. 1 s.v. filicinées ex. de Hist. gén. sc. Prononc.: [pteʀo], en position inaccentuée [-ɔ-]. Bbg. Peytard 1975 t. 3. |